Sex on fire (Solhan)

Race magique : Incarnation de luxure, les lèvres se pourlèchent du péché ultime d’un baiser mortel. Énergie vitale d’un corps qu’elle consomme avide, la créature est démoniaque. Il est pourtant aisé de se méprendre à son minois poupon et son sourire angélique. Beauté trompeuse de sa race, supercherie ne rendant que plus aisé l’accès à des lèvres exquises, il est un incube. Autrefois sorcier c’est par un pacte avec les ténèbres que les derniers lambeaux de son humanité furent consumés.

Pouvoir des Incubes (niveau 2)
Niv.1 Séduction hypnotique. Le regard canaille ensorcèle, doux murmures pernicieux infiltrant les songes pour les altérer. Il parvient alors à obtenir ce qu’il souhaite le vil. Enfin la plupart du temps… certains résistent mais il persiste le coquin jusqu’à obtenir ce qu’il désire.
Niv.2 Transfert d’énergie vitale. Ses lèvres délicieusement tentatrices sont avides, absorption de l’énergie vitale de ses victimes pour ses propres intérêts.  Essence de vie, elle pulse à travers son corps, pourléchant la moindre de ses plaies qu’elle efface. Régénération par siphonage de l’énergie vitale de ses victimes, l’incube se vivifie au détriment d’un autre.  Plus la blessure est profonde, plus l’énergie vitale nécessaire s’accroît. A contrario, il possède la rare habileté de pouvoir partager sa propre énergie avec une autre personne. Cela l’affaiblira immanquablement suivant la quantité qu’il s’ôtera. Enfin, il parvient à extraire le chi d’une personne pour la transférer en une autre. Il est en quelque sorte le catalyseur lors de cet échange.

A venir:

Umbrakinésie. (niveau 2)
Niv.1 Téléportation. Toutes ses molécules semblent devenir intangibles l’espace de quelques microsecondes, essaim obscure qui bientôt se dissipe, emportant avec lui l’incube. Le même procédé s’opère en sens inverse, lorsqu’il apparait. Cette nuée d’ombres lui permet de voyager d'une localisation à une autre d'un battement de cils. Pour cela il lui suffit de penser à l'endroit où il souhaite se rendre.
Niv.2 Manipulation des ombres. Générateur d’ombres, il les modèle et les rend tangibles. Ainsi, à titre d'exemple, il peut les utiliser tel un fouet mordant les chairs de son ennemi, s'enveloppant autour d'une partie du corps pour attraper et empêcher de bouger ou encore pour exercer une compression plus ou moins importante sur l’épiderme.

à venir:

(+++)Le palpitant frémit, pulsations divines qui se répercutent sous sa carne.Elle est délice sa belle, chaleur de ses lèvres chatouillant son cou. Ses délicieuses gambettes se faufilent sur ses hanches, illusion qu’il n’appartient qu’à elle, là où il est promis à une autre. Épousailles contraintes qu’un géniteur a orchestrées. L’essence même n’est pas aux futilités de l’Amour mais aux convenances et aux alliances profitables. Avenir tout tracé qu’elle est éminemment disposée à chasser de ses baisers. « Dis-moi que tu m’aimes. » qu’elle réclame la superbe, l’ombre de quelques mèches rebelles chatouillant les joues du jeune homme. Doux effleurement sur ses fossettes rosées puis sur cette poitrine galbée encore agitée par les halètements post-coïtaux, la naissance d’un sourire éclot.  Elle est obsession. Elle le sait. « Je t’aime » qu’il murmure tendrement, prunelles céruléennes enchainées à l’ensorceleuse maitresse.

(+++) Elle a pris le contrôle sa dame de cœur. Voleuse usant des plaisirs charnels pour cueillir avec aisance le bien convoité. Il l’assimila tardivement et à ses détriments. Éveil dolent d’un contondant écartelant ses chairs pour accrocher ses entrailles. Hurlements perçants dans les ténèbres nocturnes, le malheureux écarquille les mirettes qui dans l’opacité balaient la pièce. Elle est là sa belle, elle se joue des ombres, crinière enluminée sous le lunaire. Leurs regards se trouvent, instant suspendu d’incompréhension qu’elle abandonne dans la fuite.

(+++) Il est dans un sale état mais vivant. Survivant. Papillonnements engourdis et pénibles, le vital lui échappe mais les doigts chevrotants écrasent l’abdomen… s’y évertuent tout du moins. Les tissus persistent à s’imbiber de l’abondant carmin, gueule d’ange qui s’enlise dans les brumes nébuleuses enchanteresses. Il n’est pas dupe, il sent déjà les serres acérées d’une Mort avide agrippées dans ses chairs. « Tes intentions sont à l’abandon gueule d’ange ?... » Poupette est tout juste perçue mais déjà campée sur lui. Protestations futiles qu’une poigne des malices suspend. « Pas de mixture infâme, ni d’emplâtre nauséabond… Je suis déçue »  Avec une moue désapprobatrice, elle effleure la plaie de son index, moment d’étrangeté auquel le jeune homme ne peut s’extraire, contraint d’observer l’infâme créature se délecter de la fatalité. « Quel gâchis… » Elle s’approche, ongle s’attardant sur sa joue aussitôt fugitive. Visage devenu porcelaine retrouve bien vite la diablesse qui dans une force moindre exige la rencontre avec ses prunelles baignées par l’océanique. « et si… » Silence. « et si je t’offrais un deuxième round mon mignon ? adieu la douleur qui te consume … adieu la pestilence d’une dépouille abandonnée à des bestioles avides… tu seras plus fort, plus rapide…immortel…»  Elle s’est approchée la crapule, susurrant ses paroles enjôleuses et séductrices. La conscience appelle à la méfiance là où la mortelle carcasse implore. Les voies respiratoires se font plus paresseuses, souffle de vie s’échappant à chaque soulèvement plaintif d’un thorax à l’agonie. Il se meurt. La chute est lente mais le palpitant s’exténue, propulsion d’hémoglobines qui se raréfie. Et dans ce chamallow d’inconfort, encore quelques brides de lucidité émergent. « je te demanderai ce que tu veux en retour… » lâche-t-il enfin, péniblement. Elle sourit la démone, d’un amusement certain face à une situation propice à ses intérêts propres. Le contact est caresse, délicieuses lippes qui minaudent à l’arête des siennes. « juste un baiser… » illusoires chimères, les contours charnus pourtant s’accrochent dans un pacte éternel avec les ténèbres.

(+++ )Désireux être respirant la luxure, l’envie lui brûle les tripes. Il la perçoit le prédateur, péché ultime d’un corps éphémère cherchant un contact. Besoin volage pour le mortel, il est vital pour la bête qui déjà glisse ses doigts dans la courbure de ses reins. Les frissons qu’il génère le vivifie, plaisir bestial que l’intimité éveille. Les lèvres tentatrices virevoltent sur l’épiderme qu’il mordille. Aussitôt le souffle s’accélère, le corps se contracte. Il aime les réactions qu’il éveille, qu’il excite de ses mains de maitre.  Trajectoires espiègles, il exalte, il enflamme de baisers délicieux qui bientôt capturent des lippes charnues dont il se repait jamais rassasié. Pouvoir dévastateur l’énergie s’échappe alors de sa victime pour gaver sa trachée, aspirations morbides qu’il ne cesse, canaille condamnant le malheureux. Les ténèbres lui ont bel et bien offert l’immortalité, bouffant avidement toute parcelle de son humanité pour n’en laisser qu’un abjecte des enfers salace et sadique…

Points Clés: