Âge : Gueule d’ange donnant l’illusion de la fleur de l’âge là où le carnassier aborde sa quatre cent quatre-vingt-treizième année comme un infime grain de sable de son immortalité.
Statut civil : Il est l’incarnation de la perversion, incube insatiable qui se meut dans le ballet des chairs. Relations charnelles sans limite, il déprave avec amusement, essouffle les carnes délicieuses, se repaît des plaisirs pulsionnels. (célibataire)
Occupation : Propriétaire d'un Night Club
Le Livre des Ombres :
Incantations : 128
Nom mystique : L'incube est nommé dans les entrailles des enfers Elphedias
Camp : le Mal obviously
Race : Incarnation de luxure, les lèvres se pourlèchent du péché ultime d’un baiser mortel. (Incube)
Pouvoirs : INCUBE
Niv.1 Séduction hypnotique. Le regard canaille ensorcèle, doux murmures pernicieux infiltrant les songes pour les altérer. Il parvient alors à obtenir ce qu’il souhaite le vil. Enfin la plupart du temps…
Niv.2 Transfert d’énergie vitale. Régénération par siphonage de l’énergie vitale de ses victimes, l’incube se vivifie au détriment d’un autre. Plus la blessure est profonde, plus l’énergie vitale nécessaire s’accroît. A contrario, il possède la rare habileté de pouvoir partager sa propre énergie avec une autre personne. Cela l’affaiblira immanquablement suivant la quantité qu’il s’ôtera. Il parvient aussi à extraire le chi d’une personne pour la transférer en une autre. Il est en quelque sorte le catalyseur lors de cet échange.
UMBRAKINÉSIE
Niv.1 Téléportation. Essaim obscure qui lui permet de voyager d'une localisation à une autre d'un battement de cils.
Niv.2 Manipulation des ombres. Générateur d’ombres, il les modèle et leur donne de la densité. Ainsi, tangibles il peut, à titre d'exemple, les utiliser tel un fouet mordant les chairs de son ennemi, s'enveloppant autour d'une partie du corps pour attraper et empêcher de bouger ou encore pour exercer une compression plus ou moins importante sur l’épiderme.
Night
(#) Sujet: Bloody Night (Pierce) Mer 1 Sep - 17:44
La tempête fait rage dans l’endocarde, cage des merveilles qui galope sauvagement sous l’emprise de l’incube enjoué. Ténèbres qui l’avaient entrainé dans les sentiers de la luxure pour en faire son petit prince. Avec sa gueule séraphique et ses mirettes azuréennes. Friandise néanmoins diablotine dont l’ébullition exite les instincts, asticote une convoitise croissante. Mélodie des soupires, il se plait à en être le maitre des cadences, le décideur de l’extase. Tenaille des enfers qui d’un baiser des malheurs harponne le miséreux dans sa jouissance. Il croque ses expirations, fluide des délices dont il s’imprègne effrontément. La soumission est telle que la carne reste docile sous son expertise, bulle de béatitude inextirpable où le poupin se complait. Alors le dard se fait taquin, chatouillant les tréfonds du gosier jusqu’à l’épuisement. Toucher d’un poitrail présentement moribond qu’il escorte à sa déchéance. Rictus satisfait à l’ultime caresse polaire contre ses lèvres perfides, il se détache ragaillardi du macabre, succulente euphorie d’une étreinte funèbre que la bleuglante suspend. Méprisable objet de technologie qui bourdonne à tue-tête dans une ritournelle qui ne veut cesser. Il ronchonne, l’inerte encore logé entre ses cruelles guiboles. D’une œillade il avise le cireux de son derme, poupon éphémère abandonné à la fossoyeuse du trépas, puis s’écarte.
Condescendance enfin semble s’intéresser aux éclats symphoniques craillants, téléphone qu’il extirpe de son jean pour en découvrir le tenace dérangeant. La prophétesse. Merde. Monologue tonitruant fulminé à son égard, vision partagée du sanglant, les lippes se crispent en écho, grimace invisible languissant de l’aboutissement tumultueux de son courroux. Sans l’ombre d’une réplique, le diablotin se dissipe en d’autres lieux, pour le rejoindre lui.
Silhouette nonchalante se campe contre le chambranle après avoir laissé son poing marteler sa porte. Les tripes sont encore à la frustration de cet appel interposé. Ambivalence entre consternation et inquiétudes, l’attente est ennuyeuse, infinie. Gosh, qu’est-ce qu’il…Les songes cessent, les regards s’accrochent. « ta gueule est sacrément bien amochée beauté… »