I faced demons and fireballs (Henry)

Race magique : Auparavant, Henry était un simple humain, plongé malgré lui dans le monde magique grâce à sa connexion avec Pierce Matthews, qui n'a pas hésité à tout lui révéler. Depuis sa résurrection, cependant, Henry est un être damné, possédé par l'essence maléfique d'un démon. Via ce dernier, il dispose d'une immortalité dont il n'a pas connaissance.

Pharaon divin. (niveau 3)
(niveau 1 : rayon céleste de Ra) : Le corps de Henry emmagasine constamment la lumière ambiante. Une fois stockée, celle-ci se concentre dans ses yeux en de puissantes rafales lumineuses. Selon la quantité de lumière utilisée, l'homme peut repousser des objets ou des personnes, allant même jusqu'à les détruire. En outre, il peut canaliser la lumière dans ses yeux sans projeter de rafales, éclairant ainsi les environs.
(niveau 2 : momification d'Osiris) : Les doigts du démon sécrètent du papyrus qui prend la forme de bandelettes purificatrices. Lorsqu'elles sont utilisées sur une blessure, celle-ci est soignée. Plus la blessure est grave et profonde et plus la guérison prend du temps. Henry peut aussi utiliser ses bandelettes pour handicaper une cible, sans la guérir.
(niveau 3 : grimoire de Thot) : En mettant ses mains au-dessus de n'importe quel livre, le démon copie dans son esprit toutes les connaissances rédigées à l'intérieur. Il peut ensuite utiliser ces informations pendant quelques jours avant de les oublier. Plus la quantité de mots absorbés est conséquente et plus il oubliera rapidement.
(niveau 4 : cataclysme de Geb) : En frappant violemment dans ses mains, Henry génère une onde de choc destructrice qu'il peut concentrer sur une cible particulière, ou autour de lui. Cette onde est assez puissante pour repousser des attaques ou des projectiles.


Trickster. (niveau 1)
(niveau 1 : volonté indomptable) : Henry résiste grandement aux pouvoirs mentaux comme la suggestion, la télépathie, les chocs psychiques, les illusions et la séduction. Cependant, cette résistance diminue avec le temps et ne lui offre pas une parfaite protection.
(niveau 2 : chance) : Le démon possède une chance surnaturelle qui l'aide à accomplir ses objectifs. Son corps dégage en permanence une aura qui altère les probabilités. Ainsi, l'univers se plie en sa faveur et provoque des évènements parfois improbables, mais jamais impossibles. Il lui arrive régulièrement de trouver des billets sur le sol, d'être le millième clients d'un magasin ou encore, d'esquiver une boule de feu en se penchant pour refaire ses lacets.
(niveau 3 : persuasion) : En touchant une personne, l'homme peut la forcer à faire ce qu'il désire. Cependant, il n'est pas capable de la pousser à se faire du mal ou à se tuer. Dès que le contact est rompu, sa cible n'est plus soumise à son don.
(niveau 4 : imprévisibilité) : Henry est désormais parfaitement imprévisible. Cette capacité passive lui permet d'échapper aux divers pouvoirs intuitifs comme les prémonitions, les visions et les dons portés sur le mimétisme. Néanmoins, il se montre aussitôt détectable lorsqu'il résiste à un don grâce à sa volonté indomptable.

UN. Henry ne sait rien de ses parents. Abandonné très jeune dans un orphelinat miteux de San Francisco, le gamin est nommé à la va-vite par des éducateurs dépassés par le nombre de jeunes en difficulté. DEUX. En grandissant, il remarque rapidement que seule la loi du plus fort domine. Henry se montre virulent et agressif envers ses camarades, qu'il n'hésite pas à frapper pour assurer sa sécurité mais plus encore, sa tranquillité. L'amour, il ne connait pas. Dans son monde, il n'y a que la colère qui l'emporte. Que ses phalanges tuméfiées pour apaiser son cœur, fermé au moindre sentiment. Qu'une rage insidieuse qui le protège des faux espoirs. TROIS. Les familles d'accueil s'enchainent, et se ressemblent toutes. Son visage angélique attire les parents, mais son comportement démoniaque les rebutent. Avec le temps, Henry prend l'habitude de dessiner des bâtons pour chaque adoption ratée. Pour chaque déception. Pour chaque mère qu'il commençait à aimer. Pour chaque père qu'il pensait se trouver. Avant de se lasser à la septième, conscient qu'il ne trouvera jamais personne pour l'aider à donner le meilleur de lui-même. Qu'il sera toujours vu comme un déchet d'une société réfractaire à la moindre difficulté. Qu'il ne connaitra jamais le bonheur d'ouvrir des cadeaux au lendemain de noël. Persuadé d'être irrécupérable, l'adolescent multiplie les conneries. QUATRE. Après de multiples vols à l'étalage, l'orphelin est envoyé au tribunal. Là-bas, il rencontre un agent des libertés conditionnelles qui se propose pour le remettre sur le bon chemin. Au départ réfractaire à son autorité, le brun commence peu à peu à abandonner sa carapace. La patience et la douceur de Quentin l'aident à remettre sa vie en perspective. S'il ne se transforme pas en parfait citoyen du jour au lendemain, Henry commence à croire, enfin, à ce que l'humanité peut offrir. CINQ. Lorsqu'il quitte l'orphelinat à sa majorité, le jeune homme décide de se lancer dans la police, afin de devenir agent des libertés conditionnelles, comme son mentor, et plus encore, père de substitution. Henry n'est pas à l'aise avec le système académique mais il s'accroche, plus motivé que jamais à l'idée d'apporter son aide à des gamins, qui comme lui, semblent perdus. SIX. Il déroche finalement son diplôme, pour le plus grand bonheur de Quentin qui va jusqu'à organiser une fête pour le féliciter. La soirée se résume à quelques pizzas et trois invités, mais l'attention touche énormément Henry. Toujours grâce à son mentor, il intègre le service de police de San Francisco. Son rôle l'amène à côtoyer de nombreux jeunes en difficulté dans lesquels il se reconnait presque systématiquement. Certains l'écoutent, d'autres non. Qu'importe, Henry se donne à cent pour cent pour chacun d'entre eux. SEPT. C'est lors d'une intervention concernant un jeune homme en liberté conditionnelle appelé Speed qu'il rencontre Pierce Matthews, qui ne le laisse pas indifférent. L'assistant social est drôle, taquin, charmeur et particulièrement attirant. L'affaire réglée, les deux hommes commencent à se fréquenter de plus en plus. Via leurs travails respectifs, évidemment, mais aussi plus personnellement. Malgré sa phobie de l'abandon et l'envie de ne pas s'attacher, Henry se rend compte que la présence de Pierce lui est désormais essentielle, et que son absence le touche plus que de raison. HUIT. Un jour, l'assistant social lui révèle l'existence du monde magique. Une confession qui choque l'agent mais qui ne le fait pas fuir, bien au contraire. Curieux, il se renseigne le plus possible sur la magie et découvre finalement que l'autre homme est une sorte de roi en enfer. Cette révélation ne change rien à son amitié envers Pierce, qu'il apprécie peut-être même d'avantage. Contrairement à beaucoup d'autres, le brun ne lui ment jamais. Une sincérité qui le pousse à s'accrocher à ce qu'ils ont, et ce qu'ils partagent. NEUF. Récemment, Henry est mortellement blessé durant une prise d'otage, alors qu'il essayait de calmer un voleur armé. Après avoir massacré toutes les personnes présentes, Pierce utilise une magie maléfique et dépossède un démon de son essence maléfique afin de la transférer dans le corps de son ami. Ce dernier revient soudain à la vie, ramené par le maléfice. DIX. Aujourd'hui, Henry n'a aucune idée de ce qu'il est devenu. Il se pose de plus en plus de questions, ses souvenirs de la prise d'otage étant très flous. Il ne se doute pas un seul instant qu'il est désormais un démon, et que ses pouvoirs ne vont pas tarder à se réveiller. Ce dont il est persuadé, c'est qu'il ne veut pas perdre Pierce. Quitte à se laisser séduire par les ténèbres.