Occupation : gérante d'une boutique ésotérique "moon goddess emporium".
Le Livre des Ombres :
Incantations : 216
Camp : bien.
Race : sorcière.
Pouvoirs :
Psychokinésie est la capacité de déplacer des choses tangibles hors de portée visuelle par l'esprit. Ce don peut être utilisé pour déplacer des objets se trouvant à de grandes distances et il peut être utilisé sur des machines électroniques dont le fonctionnement est totalement inconnu de l'utilisateur tels que les systèmes technologiques pour les mettre hors d'état de nuire.
niveau un : découverte du pouvoir qui nécessite beaucoup de concentration et qui la plonge dans une sorte de transe lors de son utilisation. elle est capable de déplacer des objets dans un rayons de 100 mètres sans qu'elle n'ait besoin de les voir.
niveau deux : son pouvoir agit sur un rayon beaucoup plus large et il lui faut moins de temps pour l'activer. maxine est donc capable juste en fermant les yeux d'agir sur des objets et des personnes pour les mouvoir à sa guise et sur un rayon de plusieurs kilomètres. Elle développe également une forme faible de télékinésie qui lui permet enfin de pouvoir visualiser par ses yeux ce qu'elle souhaite déplacer.
niveau trois : sa psychokinésie réveille des pouvoirs latents de technopathe et elle peut donc interagir et comprendre toutes les machines technologiques et électroniques.
niveau quatre : son pouvoir est parfaitement contrôlé. sa psychokinésie-technopathie peut être utilisée de façon offensive ou défensive et sans limite de distance. elle peut désormais animer par la pensée des objets et les contrôler.
Champ de force capacité de générer un bouclier protecteur et de rediriger les attaques magiques ou divers projectiles. Elle vient tout juste d'obtenir ce don qu'elle ne maîtrise absolument pas et qui se manifeste de façon très aléatoire. Pouvoir tout aussi bien défensif que offensif, elle peut projeter son champ de force sur ses adversaires comme des vagues télékinétiques.
niveau un : découverte du pouvoir qui se manifeste quand elle en a besoin. elle est capable par moment de créer avec ses mains un sorte de bouclier pour la protéger lors d'un court instant.
niveau deux : elle peut utiliser son champ de force de manière offensive pour renvoyer les attaques contre ses adversaires sous formes de vagues télékinétiques semblables à des ondes de chocs.
niveau trois : elle créait des champs de force à sa guise et n'a plus besoin d'utiliser ses mains. elle peut s'entourer d'une bulle et aussi en faire bénéficier les innocents qu'elle protège. de plus lorsqu'elle s'entoure d'une bulle de force, celle-ci est capable de léviter.
niveau quatre : son champ de force atteint sa puissance finale et elle peut s'en servir pour le projeter violemment sur ses ennemis ou les étouffer avec en les enfermant dans une bulle pour les priver d'oxygène.
San-Francisco noyé sous la pluie, la sorcière était accoudée à son comptoir à fixer l'averse diluvienne marteler les carreaux de sa boutique ésotérique. Journée harassante à étiqueter des articles et à s'engueuler avec des livreurs, elle attendait patiemment l'heure de la fermeture pour aller retrouver quelques amis au P3. Vêtue d'une robe longue en velours cuivré, de bijoux ethniques, ses longues tresses tombaient en cascade dans son dos tandis qu'elle dévisageait quelques adolescents venus se perdre dans le shop magique et apparemment à la recherche de sensations fortes. Pour les curieux, ce n'était qu'un magasin qui vendait d'étranges babioles occultes, des herbes, des livres ésotériques et talismans protecteurs en tout genre pour les superstitieux. Sa clientèle était majoritairement composé d'illuminés qui se prenaient pour des magiciens, des amoureux du paranormal mais aussi de véritables sorciers et sorcières. Maxine avait fini par faire du Moon Goddess Emporium un véritable sanctuaire où la communauté magique pouvait venir se ravitailler en toute sécurité. De nombreux enchantements et amulettes avaient été déposés dans l'antre pour repousser les esprits démoniaques, mais ceux-ci trouvaient toujours un stratagème pour venir troubler l'ordre établi. Néanmoins, le shop était un lieu neutre ou personne ne cherchait l'affrontement. Elle avait racheté l'endroit il y a quelques années après la mort de son amie Tanjella assassinée par le redoutable démon de la peur. Entité maléfique qu'elle redoutait combattre un jour, songeuse alors que l'horloge sonnait ses onze coups du soir.
La clochette de la porte s'ouvrit alors sur le départ des derniers curieux, pressée de fermer alors qu'elle consacrait des bougies sur le comptoir à l'aide d'huiles essentielles tout en se laissant bercer par la pluie et la musique new age en fond. Profitant qu'elle soit seule, elle ferma les yeux pour se concentrer et utilisa son pouvoir de psychokinésie pour augmenter le volume des haut-parleurs du magasin quand elle entendit la porte s'ouvrir à nouveau. Elle ne se donna pas vraiment la peine de regarder le ou la nouvelle arrivante tandis qu'elle lui tournait le dos pour ranger les cierges dans les petits paniers. « Je vais bientôt fermer ... Mais si ça vous intéresse, il y a une promotion sur les cristaux. Ils ont tous été chargés pendant la pleine lune de Lughnasa !» S'exclama de façon enjouée la sorcière en continuant son rangement en laissant l'inconnu déambuler dans son store sans même lui adresser une œillade curieuse tandis que l'orage commençait à gronder.
(c) oxymort
Dernière édition par Maxine Franklin le Mer 18 Aoû - 23:19, édité 3 fois
Austin Campbelldon't waste my time, idiot !
Day
Messages : 27
Personnage adapté : Pleinement inventé !
Multinick : Nope
Faceclaim : Gavin Leatherwood
Âge : 22 ans
Statut civil : Célibataire *.*
Occupation : Hôte de nuit dans un hôtel - Etudiant en comptabilité.
Le Livre des Ombres :
Incantations : 92
Camp : Moon
Race : Sorcier
Pouvoirs : Cryokinésie
Niveau 1 : Gel - Austin maîtrise le froid et les températures négatives sous leurs forme basique. Le niveau 1 de son pouvoir lui permet uniquement de générer, depuis ses mains exclusivement, un rayon de froid qui vient geler ce qui se trouve devant lui sur un petit périmètre. Les personnes ou les objets gelés sont facilement cassable par la suite.
Niveau 2 : Résistance aux températures basses - Austin, du fait de sa cryokinésie, est en capacité de mieux résister aux températures basses. Ce n'est pas une immunité totale, puisqu'un froid intense l'atteindra toujours, mais il est en capacité de survivre dans un frigo industriel plusieurs heures et sans ressentir de gêne particulière.
********
Projection astrale
Niveau 1 : Corps astral - Austin est en capacité de projeter une forme astrale de lui-même dans le lieu qu'il choisi - il peut y avoir des erreurs sur la destination - ou à proximité d'une personne à laquelle il pense. Son véritable corps, lui, reste inconscient pendant que la projection astrale est active. Il n'a pas accès à son pouvoir de Cryokinésie quand il est dans son corps astral. De plus, les blessures qu'il subit dans sa forme éthérée sont reportées sur son corps physique, ce qui peut être très dangereux.
Niveau 2 : Possession - Austin, sous sa forme astrale, est en capacité de prendre possession du corps d'un mortel (uniquement d'un mortel, les êtres magiques étant hors de portée de ce pouvoir) et d'agir dans son corps comme si c'était le sien. La possession ne peut excéder les dix minutes, et la personne possédée ne se souviendra pas de ce qu'elle a fait pendant qu'Austin était dans son corps.
Cette nuit-là, je commence mon service à l'hôtel Ophten&Hic qu'à minuit. Habituellement, je démarre bien plus tôt, aux alentours de dix-heures et demi, mais la personne qui est de permanence avant moi a besoin de faire des heures supplémentaires pour espérer poser quelques congés, donc c'est le petit étudiant qui en perd. Je vais avoir une paie un peu moins conséquente ce mois-ci, aussi vais-je devoir adapter mes dépenses en conséquence.
À commencer par mon arsenal ésotérique, que j'ai besoin de faire réviser. Après plusieurs nuits de chasse dans l'espoir de retrouver le meurtrier de ma mère, inutile de préciser qu'une grande partie de mes ingrédients pour concocter de puissantes potions ou charmes protecteurs a diminué. Je n'ai même plus de lavande, alors que c'est sur cette fleur même que je base la majorité de mes décoctions les plus efficaces. Certes, je ne suis pas le plus habile dans la confection de filtres, ma mère ayant avant sa mort un niveau bien supérieur au mien dans ce domaine, mais tout bon sorcier qui se respecte doit toujours avoir sur lui une ou deux fioles pour parer à tout danger.
Alors, finalement, ce temps perdu avant d'enfiler mon uniforme de réceptionniste va bien me servir. J'ai entendu parler, par le biais d'une sorcière dont j'ai croisé la route au cours d'une de mes chasses, d'une boutique appelée le Moon Goddess Emporium, situé dans le Downtown de San Francisco. Apparemment, celle qui tient les lieux vendrait pas mal d'ingrédients utiles pour les sorciers. Simple boutique de quartier new-age comme il en fleurissait un peu partout, ou véritable commerce tenu par une créature magique, je n'avais pas plus d'informations sur le sujet. Mais peu importait finalement. Si la vendeuse est une simple mortelle, il me suffira de prétendre m'intéresser à l'ésotérique de prêt, et elle me prendra pour un illuminé comme il en fleurissait tout autant que de boutique.
J'ai donc enfilé mon meilleur survêtement gris, mon tee-shirt blanc d'une marque discount et des tennis d'un bleu sombre pour cette sortie nocturne. Il est quasiment vingt-trois heures, et je prends mon service dans une heure donc. Ça me laisse largement le temps de faire quelques emplettes avant de me rendre à Bayview pour rejoindre l'hôtel.
J'arrive sur le perron de la boutique. De l'extérieur, on voit bien que seuls de véritables personnes bercées dans la magie ou quelques adorateurs du culte pourraient venir fréquenter ce genre d'endroit. J'approche difficilement, comme si j'avais à me heurter à une barrière de beurre fondu. Certainement un charme de protection, comme il y en avait à l'époque sur ma demeure familiale. Oscillant entre le Bien et le Mal nécessaire par mes actes vengeurs, les barrières mettent un moment avant de céder à ma rencontre. Sûrement hésitent-elles, en se disant que « Ce gars est louche, mais ça doit être quelqu'un de bien dans l'fond ». Enfin ça, c'est si on considère que des protections magiques peuvent être douées de paroles, ce qui est encore plus bizarre.
Lorsque je franchis le seuil de la boutique, la gérante est de dos. Elle s'occupe de ranger quelques babioles dans le loin. « Je vais bientôt fermer ... Mais si ça vous intéresse, il y a une promotion sur les cristaux. Ils ont tous été chargés pendant la pleine lune de Lughnasa ! ». C'est une belle jeune femme, aux longs cheveux coiffés de tresses brésilienne. Je l'observe un court moment, avant de me reconcentrer sur ses mots. Je n'ai pas vraiment besoin de cristaux, les miens sont pleinement efficaces pour l'instant, même si l'idée d'une petite ristourne est plutôt alléchante. « Pas de soucis, je n'en aurai pas pour longtemps. Merci bien pour le conseil, mais je suis venu avec ma petite liste personnelle. ».
Je sors de ma poche un petit bout de papier sur lequel j'ai griffonné quelques inscriptions à la hâte. Au passage, je fais tomber de mon jean mon briquet, que je m'empresse de ramasser et de ranger à sa place. « Auriez-vous de la lavande séchée, de l'épilobe, de la racine d'achillée mille-feuille et un peu de poudre de peau de serpent par hasard ? C'est pas très commun comme demande, mais vous êtes mon dernier espoir de pouvoir m'en procurer. ». À vrai dire, je me fournis habituellement j'ai un gars qui habite pas loin de l'ancienne maison dans laquelle j'ai grandi. Seulement, il a déménagé il y a quelques semaines, et je me retrouve à devoir partir en quête d'un endroit où pouvoir me re-approvisionner sans éveiller les soupçons sur ma véritable nature. Un bordel pas possible !
Dernière édition par Austin Campbell le Ven 20 Aoû - 18:13, édité 2 fois
Elisabeth Caldwellthere's nothing to fear, if you have nothing to hide...
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Personnage adapté : Barbas, le démon de la peur (saison 1 x ep.13)
Faceclaim : Michelle Gomez - (kathee)
Âge : 41 ans (âge humain) | Bien plus en réalité.
Statut civil : Célibataire, sans doute trop occupée pour ces choses-là. L'avenir nous le dira...
Occupation : Bras-droit de la Source | Directrice de l'Université de Berkeley, terrain de jeu inépuisable pour récolter les peurs des jeunes humains.
Pouvoirs : Projection de la peur (niveau 3)
+ lvl 1 || Lecture des peurs > Barbas est capable de ressentir la plus grande peur de quelqu'un et de le persuader que ses craintes deviennent réalité. Doté d'un charisme naturel, la victime ressent une confiance infaillible en Barbas et la croit sur parole lorsqu'elle expose ses craintes les plus sombres au grand jour.
+ lvl 2 || Création d'illusions > Elle a pu acquérir la capacité de modifier sa voix et son corps pour correspondre à celle d'une autre personne et ainsi rendre les peurs plus réalistes. De plus, elle adore ça car cela lui permet de prendre littéralement part aux angoisses de ses jouets qui peuvent désormais s'adresser directement à elle pour l'implorer et la supplier d'arrêter.
+ lvl 3 || Projection astrale > Grâce au démon Stimple dont elle a soudoyé le savoir, elle a pu obtenir la capacité à projeter sa conscience ailleurs sous une forme astrale. Il s'agit d'une voix intérieure dans l'esprit des autres qui, combinée avec sa capacité à lire les peurs, permet à Barbas de mieux manipuler ses victimes, de prendre part à leurs plus sombres terreurs et éventuellement, d'y ajouter sa petite touche personnelle afin de rendre le tout plus distrayant encore...
Téléportation (niveau unique)
+ lvl unique || Evaporation sous forme de fumée > Vous clignez des yeux et elle vous échappe en quelques émanations de fumée, glissant sous vos doigts qui ne cueillent que le vide pour soudain réapparaitre dans votre dos...sans doute un peu trop proche à votre goût, d'ailleurs. C'est frustrant, n'est-ce pas ?
Mes talons claquaient sur la chaussée détrempée et balayée par les averses orageuses qui avaient pris San Francisco de court. D'un pas de sénateur, je remontais l'avenue, les gouttelettes ruisselant sur les larges bords du parapluie sombre qui me préservait de tout inconvénient torrentiel qui aurait pu nuire à mon apparence, toujours aussi soignée malgré les circonstances déplorables desquelles je devais m'accommoder ce soir. Dire que j'avais cette fois choisi de m'établir à San Francisco pour la météo caniculaire qui me rappelait les Enfers et ses plages infernales aux abords du Styx...quand est-ce que les Fondateurs feront-ils correctement leur boulot ? C'est bien beau de marcher sur les nuages, encore faut-il s'essuyer les pieds avant pour ne pas détremper les étages inférieurs ! Il faut vraiment tout leur dire à ces vieux barbus en capuche. Quel manque de civisme, c'est incroyable.
A mon aise malgré tout, je composais avec les quelques individus qui fuyaient les averses à pas pressés, interceptant quelques bribes horrifiques ça et là. Rien de bien consistant malheureusement, ou qui sorte suffisamment de l'ordinaire pour être en mesure de me distraire. Les humains ne se renouvellent que très peu en matière d'épouvante, c'est navrant. Il faut dire que depuis ma prise de fonctions à Berkeley, je m'étais habituée à un certain confort de ce côté-là, lisant les peurs les mieux gardées de mes élèves au moins aussi bien que dans les bouquins qu'ils s'évertuaient à étudier. Un florilèges d'angoisses qui embellissaient mon quotidien, tant est si bien que je m'étais rarement sentie aussi sereine et disponible que durant ces dernières décennies. Une abondance qui contrebalançait avec le tempérament houleux et inégal de ces jeunes gens, qu'il était parfois ardu de gérer pour maintenir l'ordre. Décelant soudainement tout autre chose, je m'arrêtais brusquement, forçant l'homme qui me suivait à faire un écart pour m'éviter. Sens démoniaques en éveil, je tournais la tête vers l'enseigne sur ma gauche d'où s'échappaient une musique soudainement plus audible. Serait-ce un délicieux soupçon de de...Magie ? Un rictus carnassier se dessina brièvement sous le parapluie, alors que je reconnaissais instantanément le magasin devant le quelque je me tenais. Une bâtisse atypique, devenue chère à mon cœur puisque que j'avais déjà eu le loisir de visiter -et de la réduire en poussière- par le passé en terrassant sa propriétaire. Oui, Tanjella s'était éteinte juste derrière cette devanture, trônant au sommet d'une longue liste de consœurs qui ont par la suite, succombé à leurs peurs les plus intimes de ma main. La belle époque. Peut-être ces murs abritaient-ils encore quelques âmes de sorcières, qui n'attendaient plus que ma visite opportune ?
Séduite par cette idée et appâtée par ces tendres souvenirs qui réveillaient en moi des envies destructrices, je me dirigeais donc vers la boutique, inspirant profondément pour taire l'impatience qui m'assaillait déjà. Lissant les plis de mon tailleur et replaçant inutilement une mèche de cheveux déjà parfaitement à sa place, je posais ma paume de main sur la poignée et eu un instant d'absence, vacillant contre le mur de briques. Clignant des yeux à plusieurs reprise et secouant légèrement la tête pour faire partir cette sensation de faiblesse, je compris alors que depuis ma dernière visite, les lieux avaient reçu une protection magique supplémentaire : sans doute avec diverses enchantements et grigris destinés à repousser...les gens comme moi. Et bien, te voilà prévenue Barbas. C'est le moins que l'on puisse dire. Les sourcils froncés, je m'accordais quelques secondes encore avant de prendre sur moi et de pivoter le poignet d'un geste vif pour me ruer à l'intérieur, endurant les effets de cette barrière de fortune l'espace de quelques secondes. La porte claqua derrière moi et je tombais nez à nez avec....❝Ah. Monsieur Campbell...et bien voilà qui est tout à fait inattendu.❞ commentais-je, sans faire preuve d'un enthousiasme particulier. Mon regard s'arrêta tout d'abord sur son tee-shirt de seconde main, puis sur son survêtement sans forme qui le tassait de la plus grossière des manières pour m'arrêter sur ses baskets dépourvue du moindre style. Je reniflais avec dédain sans faire de commentaire et repliais enfin mon parapluie, multitude de gouttelettes s'échouant sur lui et ses loques de manant sans allure. Je fis mine de ne rien remarquer, réajustant le revers de mes manches avec minutie. Je m'approchais, affichant cette moue désapprobatrice que je lui réservais habituellement et sans avoir à me forcer, puis arrivée à sa hauteur, je lançais un coup d'œil par-dessus son épaule :❝Lavande séchée, épilobe, racine d'achillée et poudre de peau de serpent ?❞ Je l'observais d'un air atterré et suspicieux et pris soudainement son menton entre mes doigts sans prévenir pour examiner ses pupilles avec un mouvement brusque.❝Mon Dieu Campbell, est-ce que vous prenez des substances illicites ? Vous vous droguez ?❞ m'exclamais-je en tournant son visage vers la droite puis vers la gauche.❝Je me dois de vous rappeler que ce genre de débordement n'est pas admis à Berkeley et à votre place, je ne prendrais pas cela à la légère car vous ne pouvez vous permettre ce genre de fantaisie au vu de vos résultats...❞ Je le lâchais, assurée que son état était on ne peut plus normal. Du moins aussi normal qu'il pouvait l'être lorsque l'on faisait ses emplettes à vingt-trois heure.❝Pourquoi ne passeriez-vous pas plutôt à la librairie...je crois qu'ils seront en mesure de vous procurer les ouvrages qu'il vous manque encore pour la fin du semestre. Voilà qui serait autrement plus productif et bénéfique pour vous que ces substances douteuses. Et par ailleurs, étudier davantage ne pourra pas vous faire de mal, n'est-ce pas ?❞ fis-je en lui montrant la porte d'un geste du bras sans attendre de réponse particulière. Et arrangez-moi votre dégaine, par pitié ! Peut-être vais-je finir par imposer l'uniforme pour m'épargner la vision de ces jeune débraillés à longueur de journée. Aucun amour-propre, aucun respect. Tout partait à volo dans cette ville !
Jusque là, j'avais parfaitement ignoré la jeune femme qui se tenait dans mon dos, la nouvelle propriétaire des lieux, sans aucun doute. Je pivotais enfin vers elle, lui offrant l'un de ces sourires avenants dont j'avais le secret.❝Veuillez m'excuser, je me doute que vous vous apprêtiez à fermer. A vrai dire, je n'ai guère eu d'autre choix que de me réfugier chez vous quelques minutes, le temps que l'averse s'estompe...❞ fis-je dans un mensonge habilement formulé. Je lançais un regard alentour, comme pour jauger (juger aussi/pan) l'antre de la sorcière. Je fronçais les sourcils pour agrémenter mon jeu d'actrice, faisant mine de me remémorer vaguement les faits.❝Je dois admettre que vous avez réalisé un formidable travail pour réhabiliter cet endroit. Si je me souviens bien, le toit c'était littéralement effondré et nous n'avions retrouvé que des décombres difficilement exploitables.❞ fis-je avec un léger hochement de tête qui se voulait navré. Bien sûr que les décombres était inexploitables, je m'en étais assurée, à l'époque. Taudis...
Occupation : gérante d'une boutique ésotérique "moon goddess emporium".
Le Livre des Ombres :
Incantations : 216
Camp : bien.
Race : sorcière.
Pouvoirs :
Psychokinésie est la capacité de déplacer des choses tangibles hors de portée visuelle par l'esprit. Ce don peut être utilisé pour déplacer des objets se trouvant à de grandes distances et il peut être utilisé sur des machines électroniques dont le fonctionnement est totalement inconnu de l'utilisateur tels que les systèmes technologiques pour les mettre hors d'état de nuire.
niveau un : découverte du pouvoir qui nécessite beaucoup de concentration et qui la plonge dans une sorte de transe lors de son utilisation. elle est capable de déplacer des objets dans un rayons de 100 mètres sans qu'elle n'ait besoin de les voir.
niveau deux : son pouvoir agit sur un rayon beaucoup plus large et il lui faut moins de temps pour l'activer. maxine est donc capable juste en fermant les yeux d'agir sur des objets et des personnes pour les mouvoir à sa guise et sur un rayon de plusieurs kilomètres. Elle développe également une forme faible de télékinésie qui lui permet enfin de pouvoir visualiser par ses yeux ce qu'elle souhaite déplacer.
niveau trois : sa psychokinésie réveille des pouvoirs latents de technopathe et elle peut donc interagir et comprendre toutes les machines technologiques et électroniques.
niveau quatre : son pouvoir est parfaitement contrôlé. sa psychokinésie-technopathie peut être utilisée de façon offensive ou défensive et sans limite de distance. elle peut désormais animer par la pensée des objets et les contrôler.
Champ de force capacité de générer un bouclier protecteur et de rediriger les attaques magiques ou divers projectiles. Elle vient tout juste d'obtenir ce don qu'elle ne maîtrise absolument pas et qui se manifeste de façon très aléatoire. Pouvoir tout aussi bien défensif que offensif, elle peut projeter son champ de force sur ses adversaires comme des vagues télékinétiques.
niveau un : découverte du pouvoir qui se manifeste quand elle en a besoin. elle est capable par moment de créer avec ses mains un sorte de bouclier pour la protéger lors d'un court instant.
niveau deux : elle peut utiliser son champ de force de manière offensive pour renvoyer les attaques contre ses adversaires sous formes de vagues télékinétiques semblables à des ondes de chocs.
niveau trois : elle créait des champs de force à sa guise et n'a plus besoin d'utiliser ses mains. elle peut s'entourer d'une bulle et aussi en faire bénéficier les innocents qu'elle protège. de plus lorsqu'elle s'entoure d'une bulle de force, celle-ci est capable de léviter.
niveau quatre : son champ de force atteint sa puissance finale et elle peut s'en servir pour le projeter violemment sur ses ennemis ou les étouffer avec en les enfermant dans une bulle pour les priver d'oxygène.
Night
(#) Sujet: Re: in noctem — (austin/elisabeth) Mer 18 Aoû - 23:15
Le tonnerre, belliqueux, continuait de gronder dans les nuées orageuses tandis que l'averse se transformait doucement mais sûrement en pluie diluvienne sur la côte Ouest. Maxine continuait de fixer les aiguilles de l'horloge, pressée de fermer quand deux nouveaux clients décidèrent de venir se réfugier dans sa boutique occulte. La sorcière se résigna à devoir les servir, oubliant sa fin de soirée en boîte pour embrasser douloureusement la vie d'entrepreneuse dévouée. Le jeune homme était arrivé le premier et elle avait enfin daignée poser son regard sombre sur lui, sourire accueillant sur ses lippes colorées d'un rouge très sombre en hochant doucement la tête tandis qu'il refusait poliment son offre promotionnelle. Non le client était venu avec une liste et à en juger par les ingrédients énoncés, il n'avait rien d'un amateur en sorcellerie. Maxine se devait de protéger l'anonymat de sa clientèle, jamais curieuse, elle se contentait de les servir sans jamais poser de questions. Prise au dépourvue par l'arrivée de la mystérieuse cliente qui dégageait une aura intimidante, la sorcière resta figée en écoutant la femme sermonner l'étudiant tout en se sentant extrêmement désolée pour lui. « Je vais m'occuper de votre commande pendant que vous discutez entre ... amis. » Maxine roula des yeux et arracha le papier des mains du charmant jeune homme pour aller lui chercher ses articles à l'arrière boutique qui se trouvait derrière un grand rideau de velours émeraude. Les ingrédients étaient rares mais elle en avait miraculeusement en stock cette nuit grâce à un herboriste de China Town chez qui elle se fournissait. Sa boutique commençait à se faire une renommée dans la communauté magique et elle était heureuse de voir que le bouche à oreille fonctionnait. SI elle était habituée à vendre des articles occultes à des femmes sentimentalement désespérées qui se tournaient vers la magie pour trouver un remède aux cœurs esseulés, elle était consciente que de vrais sorciers venaient aussi se fournir dans son antre.
Après quelques minutes à rassembler la commande du dénommé monsieur Campbell, elle retourna auprès d'eux pour emballer les articles de son client tout en laissant trainer une oreille curieuse sur ce qu'ils se racontaient. La madone en talons aiguilles se tourna ensuite vers la propriétaire qui faisait signe au jeune homme d'approcher pour qu'il puisse régler ses achats. Max offrit un sourire à la femme qui complimentait les travaux de rénovations tout en ne pouvant pas s'empêcher d'avoir une pensée triste pour son amie Tanjella qui était décédée dans ce tremblement de terre qui n'avait rien de naturel ... En reprenant le commerce, Maxine avait décidé de ne jamais ouvrir pendant les vendredi treize, superstitieuse. « Je vous remercie. En effet, nous avons dû repartir de zéro car tout avait été détruit ... J'ai essayé de rester fidèle à ce qu'était l'échoppe à l'origine tout en y apportant ma touche personnelle. » La boutique était relativement grande puisque Maxine en avait profité pour racheter les locaux voisins. Le magasin était séparé en plusieurs allées et un escalier en pierre semblait mener tout droit vers une pièce inconnue. Le style était très ethnique et bohème, le bois prédominait dans la salle ou un imposant lustre ancien éclairait les lieux mystiques. Des bougies allumées un peu partout tandis que les volutes d'encens en train de brûler laissaient un doux parfum de santal dans les parages. « Vingt-sept dollars s'il-vous-plait.» Souffla-elle au garçon tandis qu'elle continuait d'emballer les articles sans se presser en glissant quelques échantillons d'huiles essentielles et un bâton de sauge fumigène en guise de cadeau.
Un énorme coup de tonnerre fit grésiller les lumières du lustre tandis que les sirènes d'ambulances se faisaient entendre sur la chaussée. L'orage et la pluie venaient certainement de créer un accident de la route tandis qu'elle zieutait les deux clients. « Je peux vous offrir un thé en attendant que la météo se calme ? Vous pouvez patienter tranquillement là-bas.» Cela n'aurait pas été très commerçant de les foutre à la rue avec un temps pareil tandis qu'elle désignait du menton une petite alcôve près de l'allée où trônait le rayon des livres. Après avoir encaissé le brun, elle verrouilla sa caisse enregistreuse et alla près de la porte pour retourner la pancarte et signaler la fermeture du magasin. « J'espère que vous n'aviez rien d'important de prévu ...» La sorcière sursauta à cause de l'intensité d'un éclair et s'en alla préparer un peu de thé pour s'occuper tout en priant intérieurement les dieux célestes qu'il s'arrête rapidement de pleuvoir.
(c) oxymort
Austin Campbelldon't waste my time, idiot !
Day
Messages : 27
Personnage adapté : Pleinement inventé !
Multinick : Nope
Faceclaim : Gavin Leatherwood
Âge : 22 ans
Statut civil : Célibataire *.*
Occupation : Hôte de nuit dans un hôtel - Etudiant en comptabilité.
Le Livre des Ombres :
Incantations : 92
Camp : Moon
Race : Sorcier
Pouvoirs : Cryokinésie
Niveau 1 : Gel - Austin maîtrise le froid et les températures négatives sous leurs forme basique. Le niveau 1 de son pouvoir lui permet uniquement de générer, depuis ses mains exclusivement, un rayon de froid qui vient geler ce qui se trouve devant lui sur un petit périmètre. Les personnes ou les objets gelés sont facilement cassable par la suite.
Niveau 2 : Résistance aux températures basses - Austin, du fait de sa cryokinésie, est en capacité de mieux résister aux températures basses. Ce n'est pas une immunité totale, puisqu'un froid intense l'atteindra toujours, mais il est en capacité de survivre dans un frigo industriel plusieurs heures et sans ressentir de gêne particulière.
********
Projection astrale
Niveau 1 : Corps astral - Austin est en capacité de projeter une forme astrale de lui-même dans le lieu qu'il choisi - il peut y avoir des erreurs sur la destination - ou à proximité d'une personne à laquelle il pense. Son véritable corps, lui, reste inconscient pendant que la projection astrale est active. Il n'a pas accès à son pouvoir de Cryokinésie quand il est dans son corps astral. De plus, les blessures qu'il subit dans sa forme éthérée sont reportées sur son corps physique, ce qui peut être très dangereux.
Niveau 2 : Possession - Austin, sous sa forme astrale, est en capacité de prendre possession du corps d'un mortel (uniquement d'un mortel, les êtres magiques étant hors de portée de ce pouvoir) et d'agir dans son corps comme si c'était le sien. La possession ne peut excéder les dix minutes, et la personne possédée ne se souviendra pas de ce qu'elle a fait pendant qu'Austin était dans son corps.
Night
(#) Sujet: Re: in noctem — (austin/elisabeth) Ven 20 Aoû - 18:16
Vielle morue, hareng desséché ou encore mégère des Enfers. Autant de surnoms moribonds qui ne peuvent s'empêcher de venir fleurir et s'immiscer à la commissure de mes lèvres quand l'ombre se masse derrière moi. Il a fallu que je tombe sur elle dans un lieu aussi reculé que cette mignonne petite boutique ! Madame Caldwell, la directrice de l'université dans laquelle j'étudie, véritable main de fer dans un gantelet de lave. J'ai soudain l'impression qu'on tricote avec des aiguilles chauffées à blanc dans mon estomac, et je ne peux réprimer totalement le haut-le-coeur qui s'impose à moi quand je pose mes yeux sur sa silhouette longiligne. Insensible à sa réputation, la quarantenaire porte les traces d'une vie houleuse sur son visage froid. Elle me toise de sa hauteur, et l'ardeur de son entrée en matière vient me heurter de plein fouet. « Madame Caldwell. » Annonçais-je d'un ton neutre, mais qui en disait long sur ce que je pensais que la dame. Son simple regard suffit généralement à me glacer le sang, bien plus facilement que les nombreuses réprimandes qu'elle a eu l'occasion de me donner quand je ne respecte pas à la lettre le protocole en vigueur au sein de l'université.
Elle s'approche de moi, je ne bouge pas. J'ai l'impression qu'un vautour affamé tourne autour de sa proie décharnée. Et la proie décharnée, dans ce cas de figure, c'est ma petite personne. J'affronte des démons comme un adolescent ordinaire jouerait à sa console, mais je suis généralement tétanisé face à l'aura de cette personne. Elle juge ma liste de course, avant de m'attraper par le menton. Je joue un peu de la nuque pour me défaire de son emprise, tel un saumon qui se débat dans un filet de pêcheurs. Elle me sermonne, comme à son habitude. J'écoute sa longue plainte lancinante, qu'elle ne peut s'empêcher d'exprimer quand l'envie lui prend. Ses critiques passent de mes notes à ma capacité de prospection, tout en critiquant au passage ma tenue vestimentaire. Peu digne d'une enseignante de renom, mais c'est à son image. Elle n'aime rien, ne s'émeut que peu et même les plus tristes histoires de vie semble seulement caresser sa crinière brune.
Je m'écarte un peu, dans l'optique de mettre de la distance entre nous. La gérante de la boutique s'est éclipsée dans la réserve pour s'enquérir des articles que je lui ai demandé. Je suis donc seul avec la directrice, ce qui n'a rien pour m'enchanter. Je m'apprête à répondre, mais mon esprit est brouillon. Rien n'est plus humiliant que de ne pas trouver de réponse cinglante à une attaque fourbe. « Ne vous tracassez pas l'esprit pour ma moyenne. Tant qu'elle passe pas en dessous de huit, ça m'inquiète pas. ». Nonchalant, comme à mon habitude. Avec elle, j'arrive pas à être autre chose qu'imbue de moi-même. Déjà qu'être humble n'est pas ce qui me caractérise de prime abord. « Pas de soucis pour les livres non plus. J'en ai trouvé un très bon d'ailleurs, j'vous le conseille. Le titre, c'est « Et si le corps enseignant de Berkerley commençait à se mêler de ce qui le regarde. ». Bel ouvrage, j'dois pouvoir vous le prêter à l'occasion. ». Légèrement impertinent, mais Caldwell n'a aucun pouvoir hiérarchique sur moi. Elle dirige mon université, certes, mais j'ai aucun compte à lui rendre. Les études, c'est pas mon fort de toute façon.
La commerçante revient de l'arrière-boutique, mettant fin à cet échange glacial, qui vient conforter l'idée que je n'arrive pas à supporter la directrice. Apparemment, la femme aux dreadlocks a trouvé tout ce dont j'avais besoin, ce qui est plutôt une chance. Je lui rends un franc sourire, avant de sortir la monnaie de mon portefeuille en similicuir. Il ne pèse pas bien lourd, ma bourse étudiante et le boulot de réceptionniste ne payant pas assez pour me faire considérer comme faisant partie de la classe haute de la société. Théoriquement, j'aurai pu me servir de la magie pour devenir riche. Une petite formule, et hop ! À moi les billets. Mais la magie a toujours des conséquences, surtout quand on l'utilise pour son profit personnel. La parcimonie est le maître-mot dans ce domaine, et je ne peux trahir les enseignements que s'est efforcée efforcé de bourrer dans mon crâne ma sorcière de mère avant son décès brutal. « Merci beaucoup, c'est top que vous ayez pu tout me trouver. », dis-je en humectant l'encens derrière le comptoir. La boutique dégage une de ces ambiances pesantes et enveloppantes à la fois. Mais peut-être que l'aspect terne vient tout simplement de Caldwell qui, elle, s'empresse de s'inquiéter de l'histoire des locaux. J'écoute d'une oreille distraire leur conversation, en attrapant le sac dans lequel la dame a mis mes articles. Vite, que je sorte d'ici et mette le plus possible de distance entre la directrice cassante et moi-même.
Cependant, je me dois me rendre à l'évidence que la pluie gagne du terrain à l'extérieur. Déjà, quelques éclairs viennent zébrer le ciel, faisant sursauter par intermittence la vendeuse. Elle nous invite alors à prendre le thé, voyant très certainement qu'elle ne peut décemment pas nous mettre à la porte de sa boutique avec de telles conditions météorologiques. Je souris, acceptant poliment l'invitation. L'idée de me retrouver bloqué dans un endroit exiguë comme celui-là avec Caldwell ne m'enchante pas le moins du monde, mais je n'ai pas vraiment le choix. J'espère que la gérante de la boutique va me tenir lui tenir le crachoir le plus longtemps possible, afin de ne pas créer de moments gênants.
Je m'assois sur un fauteuil, lançant à qui veut bien l'entendre « C'est sympa ici en tout cas. Ça fait longtemps que vous avez racheté les lieux ? ». Hors de question que je fasse copain-copain avec ma directrice, alors autant en profiter pour en apprendre plus sur cette boutique, qui risque de devenir ma nouvelle ressource en ingrédient pour mes potions.