be the lightning in me that strikes relentless (parker)

Race magique : Parker est un sorcier appartenant à la longue lignée des sorcières Warren. C’est donc un mortel doué de magie, qui peut réciter des incantations, concocter des potions, communier avec les esprits et user d’un pendule de localisation. Avec ses frères, ils forment le Pouvoir des Trois : ensemble, leur magie est décuplée, ce qui leur permet de protéger le monde des forces du Mal.

Forces télékinétiques. (niveau 2)
La magie individuelle de Parker s’appuie sur des forces psychiques invisibles qui lui permettent d’interagir avec son environnement à distance.  
• Niveau 1 : Force de répulsion. En se concentrant sur sa colère, Parker est capable de mettre en mouvement de objets inanimés. Il peut aussi repousser d'éventuels assaillants, en fonction de leur constitution physique. Il est néanmoins incapable de soulever plus que ce qu'il pourrait physiquement porter.
• Niveau 2 : Télékinésie avancée. Après des années de pratique, le pouvoir de Parker a assez évolué pour lui permettre de soulever des personnes comme des objets plus lourds que son propre poids. Il peut déplacer avec aise et précision les cibles sur lesquelles il se concentre, et parvient à canaliser son pouvoir avec ses mains comme avec ses yeux.

Mouvement de l'esprit. (niveau 1)
• Niveau 1 : Projection astrale. En affirmant son pouvoir de télékinésie, Parker a découvert qu’il était capable de déplacer son propre esprit hors de son corps. Sous sa forme astrale, Parker est incapable de faire usage de ses autres pouvoirs. Il est pleinement visible et peut même prendre une consistance physique. Pendant ce temps, son corps est inanimé et particulièrement vulnérable aux attaques extérieures.

Mouvement du corps. (niveau 1)
• Niveau 1 : Propulsion. En faisant l’usage de son pouvoir télékinétique sur son propre corps, Parker est capable de se propulser avec vitesse sur un très court laps de temps. Cela lui permet par exemple d’éviter facilement des projectiles démoniaques, de courir pendant quelques secondes contre un mur, ou de sauter bien plus haut que le commun des mortels en se poussant contre le sol.

Parker est né à San Francisco, de l’union de Patricia Halliwell, une sorcière de la lignée Warren, et Victor Bennett, un simple homme d’affaires. Victor ayant une relation particulièrement conflictuelle avec Grams quant à la destinée des enfants, Patty ne fit jamais porter à Parker et ses frères le nom de famille de leur père.

Parker commença très tôt à manifester ses premières aptitudes magiques. Après avoir été confrontée à un mauvais sorcier du nom de Nicholas qui désirait s’accaparer les pouvoirs des jeunes Halliwell, Penny décida qu’il valait mieux brider les capacités de ses enfants. Avec l’aide de Patty, elle leur fit oublier l’existence même de la magie.

Parker n’avait que huit ans quand sa mère est morte. Les derniers mots qu’elle prononça à son égard furent « Je t’aime », et Parker n’a jamais été capable de les dire à qui que ce soit d’autre depuis ce jour. Après la mort de Patty, les garçons furent principalement élevés au sein du Manoir Halliwell au 1329 Prescott Street. Victor et Penny ne parvenaient à s’entendre sur l’éducation des enfants, notamment en matière de sorcellerie. Ces disputes incessantes finirent par conduire Victor, dévasté par la perte de son épouse, à laisser derrière lui sa vie Californienne et ses fils. Il partit se reconstruire à l’autre bout du pays et s’installa à New York, ce que l’ainé des Halliwell ne lui pardonna jamais.

Parker passa ensuite le plus gros de son adolescence à agir comme un père de substitution pour ses frères – qu’ils le veuillent ou non. Malgré ces responsabilités grandissantes, il parvint à maintenir une scolarité sans accroche et figurait parmi les élèves les plus populaires de sa classe. Le jeune homme fit d’ailleurs son coming out à l’âge de dix-sept ans. A la recherche d’une affection qui lui manquait tant, sûrement causée par l’absence de ses parents, Parker se jeta dans les bras du premier garçon venu, Mark. Leur relation fut tumultueuse et se solda par une bagarre. S’attirant les foudres de Grams, Mark disparut mystérieusement quelques jours plus tard…

Après le lycée, Parker décida de faire de sa passion pour l’art son métier. Il s’engagea dans un cursus en histoire de l’art et en cultures anciennes, s’imaginant déjà grand conservateur dans un musée à la renommée internationale. Après ses études et en attendant cette consécration, il fut embauché au museum d’histoire naturelle en tant que curateur pour des expositions temporaires couronnées de succès. Il fit alors la connaissance de Roger, un autre curateur, qu’il commença à fréquenter en dehors du travail. Quelques mois plus tard, il en tomba éperdument amoureux et Roger lui fit sa demande en mariage. Il s’installa dans son appartement et commença à préparer leur mariage.

La mort de Grams frappa alors Parker en plein cœur, ravivant les blessures profondes de la perte passée de sa mère et de l’abandon de son père. Pour couronner le tout, Parker découvrit que Roger avait tenté de faire des avances à son plus jeune frère, Peter. Sa relation avec Mark prit fin quelques semaines avant leur mariage et Parker fut contraint de quitter leur appartement. Il décida de se réinstaller dans le Manoir familial. Quelques mois plus tard, alors que Peter revenait lui aussi s’installer au Manoir après un séjour à New York, le ciel lui tomba sur la tête quand il se découvrit sorcier. Depuis, sa vie n’est plus qu’une longue bataille contre les forces du Mal et la mort l’a frôlé de trop près bien plus d’une fois…

Aujourd’hui, quand Parker repense à tout son parcours, il réalise qu’être l’ainé d’une famille aussi dysfonctionnelle et atypique a modelé toute sa personnalité. Il n’était qu’un enfant lorsqu’il a compris le poids des responsabilités qui pesaient sur ses épaules : sans Patty, partie trop jeune, et sans Victor, qui les avait abandonnés, c’était à lui qu’il incombait d’aider Grams à prendre soin de ses petits-frères. Une priorité qui ne l’a jamais quitté, au point de le rendre un peu trop paternaliste et autoritaire envers ses cadets. Control-freak assumé, Parker a ainsi besoin de se sentir maitre de son univers, capitaine de son environnement immédiat et de chacune de ses actions.

Être élevé sans parent, cela signifie aussi être vulnérable au reste du monde. Mais pas pour Parker. Le reste de sa famille comptait sur lui, alors toute marque de faiblesse ne pouvait être admise. Alors le garçon s’est construit une carapace, si bien que l’on dit souvent de lui qu’il est dur, froid, prêt à prendre des décisions extrêmes et immorales si cela sert à la protection de ceux qu’il aime.

Toute sa vie, Parker a lutté avec sa propre colère. Colère d’une enfance sans mère, colère d’un départ paternel. Colère contre lui-même. Le haïssaient-ils tous tant que ça, pour l’abandonner de la sorte ? Plus qu’un problème de colère, ses émotions se sont rapidement muées en une rage silencieuse qu’il a enterré sous des couches d’un sur-moi discipliné. Parker est terrifié de lui-même, de cette rage sourde qui menace d’exploser à tout moment.