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 Une araignée m'a dit [PV Parker]

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Percival Thatch
Percival Thatchblood to blood, return to me
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Une araignée m'a dit [PV Parker] 0gfh
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Multinick : Noah Giles & Akhila Suresh
Faceclaim : Robin Lord Taylor (kathee)
Âge : 40 ans
Statut civil : Célibataire
Occupation : Aranéologue

  • Un des nombreux enfants de la démone Arachné, qui attirait ses proies humaines pour mieux les consommer. Seul survivant, pour autant qu'il le sache.

  • Adopté par la sorcière qui a terrassé Arachné, alors qu'il n'était qu'un bébé.

  • Littéralement obsédé par les araignées, il est plus à l'aise en leur compagnie qu'auprès des humains.

  • Résiste au côté obscur principalement par respect pour sa mère adoptive, qu'il aime profondément.

  • Sommité dans le domaine de l'entomologie, il a publié de nombreux ouvrages et organise régulièrement des conférences. Il apporte aussi son expertise au musée d'histoire naturelle Kimball.

  • Il apprécie particulièrement se nourrir d'insectes.

Le Livre des Ombres : Une araignée m'a dit [PV Parker] Tumblr_otpm2zAUvT1uh5uaio3_500
Incantations : 5
Camp : En lutte perpétuelle pour demeurer du côté du bien
Race : Mi-démon Mi-humain
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Message (#) Sujet: Une araignée m'a dit [PV Parker]   Une araignée m'a dit [PV Parker] EmptyDim 18 Juil - 15:22

Le coeur de Percival battait à vive allure, alors qu'il hésitait un instant à appuyer sur la sonnette, à faire savoir sa présence à Parker Halliwell. Il était encore temps de rebrousser chemin, de prétendre qu'il avait eu un empêchement et comptait simplement lui délivrer un autre de ses cadeaux, rien d'important.

Pourtant, Percival ne parvenait pas à tourner les talons. Désormais conscient de la nature magique de Parker, il ressentait le besoin de partager cela avec lui. D'être présent pour lui d'une façon inédite, comme il n'avait jamais pu l'être jusqu'alors. En faisant cela, Percy n'espérait pas que Parker lui retourne ses sentiments. Il n'avait jamais envisagé que cela soit possible. Percival se complaisait dans l'amour qu'il portait aux autres plus que celui qu'on dirigeait vers lui.

Mais il savait combien la vie magique pouvait sembler solitaire, parfois. Percival avait souvent l'impression que sa mère était la seule personne qui pouvait le comprendre pleinement, avec qui il n'avait jamais à mentir. Même si son affection s'évanouirait certainement s'il venait à céder un jour à sa nature démoniaque...

Chassant cette pensée désagréable de son esprit, Percival finit par sonner, attendant patiemment que Parker daigne lui ouvrir la porte.

Avant toute chose, Percival tendit un paquet soigneusement emballé à Parker, un sourire aux lèvres :

"Bonjour, Parker. Merci de bien vouloir m'accueillir. J'ose espérer que ce présent sera à ton goût."

Percival avait écumé les librairies d'ouvrages anciens pour trouver ce livre, une édition illustrée de 1890 de Jane Eyre en excellent état. Il était conscient du goût de son ami pour les antiquités et les objets porteurs d'histoire, d'où son présent. Il espérait que cela lui ferait plaisir.

"Nous sommes seuls ?"

Percival n'entretenait pas de sentiments particulièrement négatifs avec les frères de Parker, mais il n'avait jamais su leur parler comme il le faisait avec l'aîné Halliwell. De plus, au vu de la conversation qu'ils étaient sur le point d'avoir, Percival préférait ne pas être dérangé en plein milieu...

"Une très bonne amie à moi m'a chuchoté des choses intéressantes à ton sujet. Quelque chose dont nous devrions parler."

Percival avait d'abord envoyé l'araignée en éclaireuse, pour observer Parker et lui faire savoir s'il manquait quelque chose que Percy pouvait lui apporter.

L'araignée n'avait pas su lui donner cette réponse, mais ce qu'elle lui avait dit était des plus intéressants, et les autres petites espionnes confirmèrent ses propos. Parker déplaçait des objets sans les toucher. Télékinésie. Une capacité indéniablement magique, qui plaçait Parker dans l'univers au sein duquel Percival évoluait également...

Faisant quelques pas à l'intérieur du manoir, il posa sa main gantée sur un meuble à proximité, prenant une profonde inspiration. Aussitôt toutes les petites araignées qui peuplaient le Manoir et ses proches environs, se dissimulant dans les recoins de la bâtisse ancienne et à l'extérieur, accoururent pour le rejoindre, recouvrant le dos de sa main.

Percival leva cette dernière et les araignées restèrent immobiles, s'accrochant à son gant, refusant de le quitter.

"Je pense que nous avons beaucoup à nous dire. Peut-être autour d'une tasse de thé ?"

Un sourire franc s'étira sur ses lèvres. Voilà. La vérité était sortie. Une partie, tout du moins.
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Parker Halliwell
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Personnage adapté : Prue Halliwell (s01e01)
Multinick : Aiden, le sorcier dragon
Faceclaim : Chris Evans (av : ichi ; gifs : ostara (♥), gibberish ; sign : dailyevans)
Âge : 37 ans
Statut civil : Une relation plutôt compliquée avec un certain Andy Trudeau
Occupation : Expert en artefacts antiques pour la salle de ventes aux enchères Buckland

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Nom mystique : Charmed One
Camp : le Bien
Race : Sorcier
Pouvoirs : Forces télékinétiques (niveau 4). Le pouvoir principal de Parker lui permet d’interagir avec son environnement à distance. En canalisant son énergie dans ses mains ou ses yeux, il peut faire usage de télékinésie avancée pour déplacer personnes et objets avec précision. Il est également capable de générer des ondes télékinétiques destructrices, un pouvoir encore très mal maitrisé, et est déjà parvenu à s'entourer d'un champ de force protecteur, bien que cette manoeuvre reste encore assez aléatoire.
Forces du mouvement (niveau 3). En usant de sa télékinésie sur son propre corps, Parker peut se propulser avec vitesse sur un très court laps de temps, ce qui lui permet par exemple de courir pendant quelques secondes contre un mur. En soutenant son propre poids par la force de son esprit, il peut se déplacer dans les airs, à mi-chemin entre la lévitation et le vol. Enfin, en se concentrant sur son corps au niveau cellulaire, il peut se téléporter d'un endroit à un autre dans un halo doré à condition de connaitre le lieu en question.
Déplacement de l'esprit (niveau 1). Parker est capable de projection astrale en déplaçant son esprit hors de son corps. Son corps astral est alors tangible et visible de tous, pendant que son enveloppe charnelle, elle, reste totalement inanimée.

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Message (#) Sujet: Re: Une araignée m'a dit [PV Parker]   Une araignée m'a dit [PV Parker] EmptyMar 20 Juil - 13:43

Une araignée m'a dit...


Avachi sur le canapé du 1329 Prescott Street, les doigts de Parker s’agitaient frénétiquement sur le clavier de son téléphone. Andy, je suis désolé de t’avoir menti si longtemps mais… écrivait-il nerveusement, avant d’effacer chacun de ses mots. Andy, ce n’est pas ce que tu crois, je… Il finit par jeter le téléphone de l’autre côté du canapé et accueillit avec soulagement le tintement familier de la sonnette. Si une personne pouvait le sortir de ses idées moroses, c’était bien Percival.

Les deux hommes ne se voyaient plus aussi fréquemment qu’à l’époque où ils évoluaient ensemble au musée, mais Parker avait toujours considéré l’aranéologue comme un ami plus que comme un collègue. Cela faisait plusieurs mois qu’ils ne s’étaient pas vus, aussi le sorcier avait-il accepté avec joie sa proposition de passer au Manoir. « Percival ! » l’acclama-t-il en ouvrant la porte, un grand sourire aux lèvres. Il prit le cadeau que lui tendit son ami avec un air amusé – ce n’était pas le premier présent qu’il recevait de sa part, et ce ne serait pas le dernier. Parker essayait de lui rendre la pareille aussi souvent que possible, mais il devait bien avouer que ce petit rituel lui était totalement sorti de la tête avec cette rupture qui obnubilait son cerveau. « Tu n’aurais pas dû… C’est très généreux de ta part, merci. Entre ! » dit-il en refermant la porte derrière lui.

Tel un gamin impatient, Parker ne put résister bien longtemps à ouvrir le cadeau et resta quelques secondes émerveillé face au joli livre dont il s’empressa de tourner les pages avec délicatesse. « C’est trop, je ne peux pas accepter… » Il glissa la tranche du bouquin sous son nez, à la manière dont un fin connaisseur hume un cigare. Percy avait toujours le chic pour dénicher des cadeaux parfaitement en phase avec ce qui le faisait vibrer. « Merci, merci infiniment mon ami. » Il le guida vers le jardin d’hiver situé sous les grands vitraux à l’arrière de la maison pour profiter des rayons du soleil et de la vue dégagée sur l’extérieur, s’amusant au passage de sa question. « Peter est au journal et Preston au P3. Pourquoi cette question… Tu t’apprêtes à me faire de grandes révélations ? »  

Il ne pensait pas si bien dire. Parker commença par froncer les sourcils quand Percy lui annonça qu’une de ses amies avait des informations sur lui. Puis sa bouche s’ouvrit en grand quand une véritable colonie d’araignées se mit à accourir sur le plancher pour recouvrir la main de son invité. Quelle était la nature du lien qui unissait Percival à ces insectes ? Jamais il ne s’était imaginé que son ami puisse être doué de magie, même après toutes ces années. Cette révélation soudaine lui donna l’impression d’avoir reçu un coup sur la tête. « Oublie le thé. Tu bois du scotch ? » Il n’attendit pas sa réponse pour attraper la bouteille sur le bar et leur en servir deux verres, dont il avala une rasade sans prendre le temps de trinquer.

Ces quelques secondes de silence lui permirent de remettre de l’ordre dans ses pensées. Il se racla la gorge et commença par ce qui lui semblait le plus évident. « Déjà, par pitié, ne me dis pas que toutes ces araignées étaient dans ma maison. D’ailleurs, si tu pouvais les renvoyer d’où elles venaient, ça m’aiderait à me concentrer. » Il posa un verre face à Percival, prenant garde à laisser une bonne distance de sécurité entre ses petites bestioles et lui, et alla s’asseoir dans l’un des grands fauteuils en osier qui habillaient la pièce. Il se passa une main dans les cheveux pour se redonner consistance, et reprit : « Tu me connais, je ne passe généralement pas par quatre chemins quand j’ai quelque chose à dire alors excuse l’absence de tact de ma question… Qu’est-ce que tu… es, Percy ? »

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  • Un des nombreux enfants de la démone Arachné, qui attirait ses proies humaines pour mieux les consommer. Seul survivant, pour autant qu'il le sache.

  • Adopté par la sorcière qui a terrassé Arachné, alors qu'il n'était qu'un bébé.

  • Littéralement obsédé par les araignées, il est plus à l'aise en leur compagnie qu'auprès des humains.

  • Résiste au côté obscur principalement par respect pour sa mère adoptive, qu'il aime profondément.

  • Sommité dans le domaine de l'entomologie, il a publié de nombreux ouvrages et organise régulièrement des conférences. Il apporte aussi son expertise au musée d'histoire naturelle Kimball.

  • Il apprécie particulièrement se nourrir d'insectes.

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Message (#) Sujet: Re: Une araignée m'a dit [PV Parker]   Une araignée m'a dit [PV Parker] EmptyMer 21 Juil - 0:39


Le coeur de Percival s'était mis à palpiter joyeusement lorsque @Parker Halliwell lui fit savoir qu'il appréciait son cadeau. Il l'avait choisi spécialement pour lui, parce qu'il espérait que cela lui ferait plaisir. Percy se fichait bien du prix que cela lui avait coûté. L'argent n'avait pas d'importance à ses yeux. Seul comptait pour lui le sourire sur les lèvres de son ami et de savoir qu'il en était à l'origine.

Parker lui avait manqué. Loin était le temps où ils travaillaient ensemble et pouvaient espérer se voir régulièrement, sans difficulté aucune. Désormais, Percival devait s'accommoder de leurs emplois du temps respectifs, des conventions sociales (sa pire faiblesse, très certainement), ainsi que de la famille de son ami. Percival préférait le voir seul, il n'était pas familier avec ses frères, et craignait de leur déplaire d'une quelconque façon, comme cela était le cas avec bien d'autres.

Excité par la perspective de pouvoir partager quelque chose de nouveau avec Parker, quelque chose qui n'appartenait qu'à eux, Percival avait fait preuve d'une certaine impulsivité, en offrant un petit aperçu de ce qu'il était capable de faire, sans préambule ni introduction. Il réalisa cela devant l'expression bouche bée de Parker et sa proposition de boire un verre de scotch, probablement pour se remettre du choc.

Une expression pincée sur le visage, Percival avait tenté de refuser, mais Parker avait été plus rapide que lui, leur remplissant un verre chacun. Percival repoussa le sien, tapotant nerveusement la table du bout des doigts :

"Je ne bois pas d'alcool, merci beaucoup. Ma mère m'a souvent dit que c'était un vice qui tendait à éveiller les plus bas instincts chez ceux qui s'y indulgent. C'est quelque chose que je préfère éviter."

Percival eut un rire gêné, qui se changea en une moue légèrement boudeuse lorsque Parker lui demanda de bien vouloir renvoyer ses petites amies. En toute franchise, Percy se sentait plus à l'aise lorsque ses araignées étaient là, couvrant son épiderme, manifestant leur présence et leur soutien à ses côtés. Mais il ne souhaitait pas perturber davantage son ami, et il souffla donc aux araignées d'une voix douce, un sourire affectueux aux lèvres :

"Ne vous en faites pas, je vous aime, moi. Il faut que vous partiez, maintenant. Ma maison vous est ouverte, si vous le voulez."

Percival émit un léger sifflement, et les araignées quittèrent le domaine Halliwell pour s'en aller vers d'autres horizons. Repoussant un peu plus loin du bout du doigt ce verre qu'il n'avait pas l'intention de boire, Percival s'empressa de rassurer Parker. En tout cas, c'était ce qu'il avait l'intention de faire, mais ce qu'il visualisait dans sa tête et la manière dont les gens l'interprétaient étaient généralement très, très différents...

"Oh non, la plupart d'entre elles venaient de l'extérieur de la maison, je les ai simplement appelées pour te faire une petite démonstration. Mais j'avais envoyé une de mes amies chez toi pour qu'elle m'aide à te trouver un cadeau, il y a quelques temps."

Percival eut une nouvelle moue, très expressif comme à son habitude :

"Elle n'a pas su me renseigner là-dessus, mais elle m'a dit que tu bougeais les objets sans les toucher. J'ai envoyé d'autres petites éclaireuses pour confirmer ses dires. Je ne souhaitais pas te révéler la vérité et devoir t'effacer la mémoire après coup, pour avoir mal interprété une situation tout à fait ordinaire. C'est là que je me suis dit que j'allais venir et te dire la vérité."

A la dernière question de Parker, Percival se frotta la nuque d'un geste anxieux, cherchant ses mots. Il appréciait la franchise de Parker, cela avait toujours été le cas, et il était décidé à l'honorer en se montrant sincère à son tour. Même s'il s'agissait d'une interrogation à laquelle il était quelque peu compliqué de répondre...

"Eh bien, pour commencer, je suis ton ami. Mais, pour être plus précis, je... je ne sais pas trop ce que je suis. Ma mère biologique était démoniaque, mon père humain, je crois. Ma mère adoptive m'a dit que j'avais beaucoup hérité de mon paternel. Je ne me rappelle pas d'eux. Je pense que ma génitrice a mangé mon père, et elle a été ensuite tuée par ma mère adoptive. Je crois que j'avais quelques mois, un an, peut-être ?"

Percival n'avait aucun souvenir de cette période. Mais sa mère adoptive lui avait montré une reproduction dessinée de ce à quoi sa génitrice ressemblait, et il devait reconnaître qu'elle était terrifiante. Elle mangeait de la chair humaine, qui plus est. L'idée le répugnait au plus haut point. Les insectes étaient bien meilleurs...

"Ma mère m'a dit que j'étais très humain, et que c'était pour ça que je vieillis normalement. Et que mes pouvoirs ne sont pas très puissants. Il m'est difficile de lancer des sortilèges ou de créer des potions efficaces sans assistance. Mais c'est sûrement une bonne chose, parce qu'être puissant signifierait que mon mauvais côté serait aussi plus important. Je ne veux pas que ce soit le cas. Ma mère me tuerait, si cela venait à arriver."

Percival s'exprimait d'une voix détachée, comme s'il évoquait simplement la météo du jour. C'était une vérité dont il était conscient depuis le jour où ses dons s'étaient réveillés, ou peu s'en fallait. S'il était aimé aujourd'hui et ne souffrait pas de la solitude, c'était parce qu'il faisait les efforts nécessaires pour rester humain, et écoutait sa mère. Si ce n'était pas le cas, elle n'hésiterait pas à se charger de lui. Pour son bien et celui des innocents qu'ils avaient juré de protéger.

Un sourire naquit à nouveau sur son visage en songeant à sa mère adoptive, et il déclara d'une voix enthousiaste et emplie d'amour :

"Ma mère adoptive est très puissante, elle ! Dans un jargon plus moderne, je dirais même qu'elle est... badass, je pense que le mot est approprié. Elle protège les innocents, et je l'aide comme je peux. C'est pour ça qu'elle avait tué ma mère biologique, toutes ces années auparavant."

Une pensée lui vint, et il s'alarma soudain, crispant ses mains l'une contre l'autre :

"Mais je parle, je parle, et je ne sais même pas si tu es un bon sorcier ! Je pense que tu l'es, ou quelque chose dans ce goût-là, mais je n'ai pas pensé à vérifier. J'ai su que tu avais un pouvoir, et j'étais là, à me dire : "Oh, Percival, quelle chance, tu auras une autre personne que ta maman pour parler de ce genre de choses !" et je n'ai pas pensé à vérifier si tu étais du bon côté. Tu l'es, n'est-ce pas ?"

En proie à un élan de panique, Percival ne réfléchissait même plus à ce qu'il était en train de dire, ses mains se décollant l'une de l'autre pour griffer nerveusement son épiderme à travers ses vêtements. Il aurait dû prendre le temps de faire les choses correctement, au lieu de se précipiter de la sorte... Il aurait dû !

"Je déteste avoir à tuer mes amis. Ma mère me dit souvent que je suis trop naïf. Quand j'étais encore étudiant, j'ai pensé avoir un ami, mais c'était un démon qui convoitait un artefact qui appartient à ma mère. Je l'ai ramené à la maison, je nous ai mis en danger, et j'ai dû le tuer. C'était très désagréable. J'aimerais vraiment ne pas avoir à te tuer, Parker, tu es un très bon ami !"

Et même plus que cela, mais Percival gardait cette déclaration-là pour lui. Parker n'avait pas cette place pour lui dans sa vie. Tant qu'ils pouvaient demeurer amis, c'était le principal. Mais si Parker était mauvais, que se passerait-il ? Que devrait-il faire ?

"S'il te plaît, dis-moi que je n'ai pas à te tuer."

Le regard de Percival était suppliant, son souffle rapide et irrégulier. Son esprit était parti dans tous les sens, comme cela était souvent le cas, et il avait parlé sans réfléchir, de cette manière qui tendait à rebuter les gens qui faisaient partie de sa vie. Sa mère lui disait qu'il était différent de beaucoup de façons, et qu'être différent n'était pas une mauvaise chose, mais Percival avait parfois du mal à le croire. Surtout à cet instant...


Dernière édition par Percival Thatch le Lun 2 Aoû - 22:42, édité 1 fois
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Parker Halliwell
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Forces du mouvement (niveau 3). En usant de sa télékinésie sur son propre corps, Parker peut se propulser avec vitesse sur un très court laps de temps, ce qui lui permet par exemple de courir pendant quelques secondes contre un mur. En soutenant son propre poids par la force de son esprit, il peut se déplacer dans les airs, à mi-chemin entre la lévitation et le vol. Enfin, en se concentrant sur son corps au niveau cellulaire, il peut se téléporter d'un endroit à un autre dans un halo doré à condition de connaitre le lieu en question.
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Message (#) Sujet: Re: Une araignée m'a dit [PV Parker]   Une araignée m'a dit [PV Parker] EmptyDim 1 Aoû - 16:46

Une araignée m'a dit...


A peine avait-il déposé le verre de scotch devant Percival que ce dernier le repoussait. Parker tâcha de ne pas se vexer de ses mots un peu durs sur les plus bas instincts des buveurs d’alcool ; il était habitué aux tournures de phrase brutales prononcées innocemment par son ami qui ne se rendait souvent pas vraiment compte qu’il pouvait se montrer insultant. Sa déclaration suivante, en revanche, lui hérissa le poil. Il planta son regard d’acier dans les yeux de Percy, décontenancé. « Tu utilises des araignées pour entrer chez moi à mon insu et… m’espionner ? » Il ne reconnaissait plus l’homme qu’il avait face à lui. Comment pouvait-il s’imaginer qu’il s’agissait là d’un comportement acceptable ? Pouvait-il voir à travers les yeux de ses araignées ? Qu’avait-il épié exactement ? Parker se sentit soudain sale à l’idée des intrusions de l’homme dans ses moments les plus intimes. « Ce n’est pas une façon de traiter ses amis, Percy » asséna-t-il sèchement.

Les révélations allaient de mal en pis et Parker se prit bientôt les tempes entre les mains dans un geste de défaite. Percival était un démon. Un démi-démon, plus précisément, comme Coleen, ce qui n’avait rien pour arranger les choses. Il avait vu ce que baisser sa garde auprès de la petite-amie de son frère lui avait couté. Il s’était promis de ne plus jamais se laisser berner. Il regarda Percy, un mélange de colère et de tristesse dans les yeux. Plus rien ne serait plus jamais pareil, entre eux. Leur relation n’était-elle qu’un sombre de jeu de pouvoir de la part d’un démon chargé de l’espionner et de s’introduire dans sa vie pour lui faire baisser sa garde et frapper au moment opportun ?

L’ainé des Halliwell en avait le souffle court. Tout allait beaucoup trop vite, les mots de Percy s’accumulaient dans ses oreilles sans qu’il ne parvienne à les analyser. Il regardait celui qu’il avait toujours pensé être son ami et secouait la tête, entre désespoir et colère sourde. Depuis combien de temps préparait-il son coup ? Était-ce la raison pour laquelle l’aranéologue avait demandé à ce qu’ils soient seuls, pour mieux pouvoir passer à l’attaque ? Tout le corps du sorcier se tendit en l’entendant enfin annoncer qu’il avait déjà tué l’un de ses amis. Et qu’il se demandait s’il devait recommencer avec Parker.

Le sorcier sentit une larme se former au coin de son œil. Percival était de toute évidence confus, ne sachant vraisemblablement faire la part des choses entre le bien et le mal. Qui sait ce que son ADN démoniaque et son éducation magique auprès d’une mère adoptive symbole de tous ses traumatismes avaient pu faire comme dégâts à sa psyché ? Mais tout cela ne changeait rien aux faits. Percy était un démon, qui l’espionnait en secret, s’était introduit dans son foyer après s’être assuré de l’avoir isolé, et le menaçait présentement de devoir le tuer. Parker devait faire son deuil. Son ami, cette construction mentale qu’il s’était faite de Percival, était déjà mort. Il se frotta les yeux pour balayer ses larmes. Il savait ce qu’il devait faire.

Parker se leva brusquement, et de ce simple mouvement la table et les chaises furent balayés par une puissante force télékinétique. « PERCY ! Pourquoi est-ce que tu me dis tout ça ?! Tu réalises ce que ça veut dire ?! » Son cri déclencha une nouvelle vague kinétique qui fit trembler les murs de la maison. Il se frappa le coin de la tête. Tu dois le faire, Parks. Fais-le ! Il est déjà mort. Il n’a jamais existé. Pas comme tu le pensais. Il ravala son sanglot dans un cri rageur et tendit la main vers Percival, déchainant sa télékinésie sur lui pour le plaquer avec fracas contre le plafond. « Je suis un sorcier de la lignée Warren, Percy… Je porte le Pouvoir des Trois avec mes frères. Je tue les démons – les démons comme toi – pour protéger le monde. » La pression sur le corps de Percy s’intensifia, le maintenant contre le plafond. Douce ironie, pour celui qui s’identifiait tant aux araignées. « J’ai besoin de savoir qui t’envoie Percy. C’est ta mère qui t’a demandé de m’espionner ? Plus vite tu me diras ce que je veux savoir… et plus vite nous pourrons en terminer. »

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  • Adopté par la sorcière qui a terrassé Arachné, alors qu'il n'était qu'un bébé.

  • Littéralement obsédé par les araignées, il est plus à l'aise en leur compagnie qu'auprès des humains.

  • Résiste au côté obscur principalement par respect pour sa mère adoptive, qu'il aime profondément.

  • Sommité dans le domaine de l'entomologie, il a publié de nombreux ouvrages et organise régulièrement des conférences. Il apporte aussi son expertise au musée d'histoire naturelle Kimball.

  • Il apprécie particulièrement se nourrir d'insectes.

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Message (#) Sujet: Re: Une araignée m'a dit [PV Parker]   Une araignée m'a dit [PV Parker] EmptyDim 1 Aoû - 18:15

Percival avait la naïve idée que dire la vérité dès que possible était la meilleure chose à faire. Il devait déjà mentir à la plupart des humains qu'il croisait, prétendre être normal, qu'il n'y avait rien de surnaturel en ce monde. Il se refusait donc d'en faire de même avec les personnes proches de lui, comme Parker l'était.

Dès qu'il avait été conscient de sa nature magique, Percy avait donc décidé de se révéler à lui, en toute franchise, n'omettant aucun détail. Il pensait que tout se passerait bien. Que Parker accepterait sa vérité et le remercierait de ne pas avoir cherché à le tromper. Au lieu de cela, tout s'effondra en l'espace de quelques minutes.

En premier lieu, Parker lui fit savoir très directement qu'il n'appréciait pas que Percy ait envoyé des araignées chez lui, allant jusqu'à remettre en cause leur amitié. Percival avait été bouche bée face à sa réaction. Tout ce qu'il voulait, c'était savoir ce que Parker pouvait bien désirer comme présent. Sans ruiner la surprise. En envoyant ses petites araignées, il s'assurait simplement de ne pas faire d'erreur. Percival ne voulait pas décevoir Parker en lui offrant un cadeau inapproprié.

Mais il avait visiblement fait pire, et il ne savait que dire. Il devrait en parler à sa mère, qui n'était pas au courant de ses manigances. Elle saurait le conseiller, lui faire comprendre ce qui s'était passé, le guider sur la meilleure manière de se comporter vis-à-vis de Parker. S'il avait toutefois l'occasion de revoir sa chère maman... Car, sans le savoir, Percival était entré dans la demeure du sorcier le plus puissant qu'il avait croisé au cours de sa vie. Plus puissant que sa propre mère. Et, comme sa maman, Parker était dédié à la lutte contre les démons. Des démons comme lui l'était.

Percival cherchait les mots pour s'excuser, pour arranger ce qu'il venait de briser malgré lui, sécher les larmes de Parker, quand la colère de Parker se fit explosive. Un cri lui échappa lorsque les chaises furent balayées et qu'il se retrouva au sol, se recroquevillant sur lui-même, rampant pour échapper à un châtiment qui, il ne pouvait s'empêcher de le penser, il avait peut-être mérité.

Les larmes lui montèrent aux yeux à son tour, et, devant les questions furieuses de Parker, il ne put que balbutier, tremblant :

"Je... J'ai... Pardon, je... je n'ai pas..."

Les mots étaient coincés dans sa gorge, bloqués, alors que sa respiration s'accélérait. Non, non, non, il devait garder son calme ! Quand il perdait le contrôle de ses émotions, tout allait de mal en pis, et il ne voulait pas que la situation s'aggrave davantage. Plus que tout, il ne voulait pas le moindre mal à Parker, même si, avec leurs puissances respectives, il semblait peu probable que Percy puisse lui faire quoi que ce soit.

"P... Parker... je..."

Percival n'eut pas le temps d'essayer de bégayer quoi que ce soit d'autre. En l'espace de quelques secondes, l'homme se retrouva plaqué au plafond, son corps heurtant la surface avec violence. Le souffle coupé, un gémissement rauque glissa malgré lui de ses lèvres, suivi d'une série de toussotements. Percy n'avait vraiment pas la constitution d'un démon digne de ce nom, fragile, vulnérable, trop humain pour être puissant, pas assez pour être accepté des siens. Et maintenant, il était coincé. Et il allait mourir. Des mains de l'homme qu'il aimait.

Un couinement douloureux s'aventura hors de ses cordes vocales lorsque Parker accentua la pression sur son corps. S'il appuyait un peu plus, ses os pourraient se briser. Peut-être était-ce qu'il pouvait arriver de mieux, au final... Etre tué avant d'avoir fait du mal à qui que ce soit. Avant d'être devenu l'être que sa mère redoutait qu'il soit un jour.

Les doigts de Percy grattaient inutilement la surface du plafond, un geste qu'il ne parvenait pas à contrôler ou à arrêter, alors qu'il soufflait d'une voix tremblante, le goût salé de ses larmes s'imposant à ses papilles gustatives :

"Non... Non, elle ne...elle ne sait pas... elle..."

Le souffle de Percival était trop rapide, se muant en hyperventilation. Du coin de l'oeil, il vit des araignées s'approcher, soit pour lui prodiguer le confort dont il avait besoin, soit pour s'en prendre à Parker. Il secoua la tête, désespéré :

"Partez ! Partez, s'il vous plaît !"

Elles ne l'écoutaient pas. Percival se mordit la lèvre, avant de laisser échapper un sifflement vif, bref, strident, produisant des vibrations uniquement perceptibles par ses petites amies, douloureuses. Elles n'eurent d'autre choix que de s'éloigner, et Percival sentit son cœur se briser à l'idée qu'il venait de faire mal à ses compagnes. Pour les protéger. Pour le préserver. Parker.

Percival ferma les yeux. Inspira. Expira. Il devait se calmer, tout de suite. En dépit de la pression que Parker exerçait sur lui avec son pouvoir télékinétique, Percival tremblait comme une feuille, conscient comme jamais de sa vulnérabilité. Gardant les yeux clos, il parvint à s'exprimer un peu plus clairement, en dépit de sa respiration sifflante :

"Je... Je voulais juste être franc avec toi. Parce que je tiens à toi. Ma mère ne... elle ne sait pas, parce qu'elle serait venue avec moi si... si je lui avais dit."

Percival ouvrit les yeux, son regard se dirigeant tant bien que mal vers Parker. De l'araignée tissant sa toile, il était désormais l'insecte qui y était piégé. Il ne comprenait pas comment les choses avaient pu déborder si vite... Il avait simplement voulu dire la vérité.

"Je... Ma mère aurait su quoi dire. Elle sait... Elle sait comment les gens normaux parlent, ce qu'il faut dire ou non. Pas moi. Ma mère dit... dit que je suis fait différemment. Je voulais... je voulais juste être moi-même avec une personne que j'aime. Avec toi."

Mais Parker n'avait pas le droit d'être lui-même. Il ne pouvait être que quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui serait toléré, à défaut d'être aimé. L'amour qu'il avait reçu avait toujours été conditionnel. Tant qu'il demeurait plus humain que démoniaque. Tant qu'il ne cédait pas à sa nature profonde. Tant qu'il n'était pas lui-même.

"Tu peux... Tu peux me tuer maintenant. Je ne me défendrai pas. Ou..."

Il prit une profonde inspiration :

"Nous... Nous pouvons peut-être faire en sorte que... que mes pouvoirs soient scellés dans le manoir. Que je ne puisse rien faire ici. Et... Et préparer un sort, une potion, quelque chose que tu pourrais activer si tu me perçois comme une menace. Pour... Pour m'incapaciter. Je ne veux pas te perdre comme ça."

Percival aimait Parker. Il pouvait l'accepter si l'affection que l'homme lui portait n'était pas de la même nature. Mais s'il le haïssait... Percival préférait encore qu'il le tue. Hormis sa mère, Percival n'avait que lui dans sa vie, dans son monde. Parker était important. Il l'aimait. Et il avait tout gâché.

"Pardon. Je... Je voulais juste te faire sourire, avec des cadeaux. Je n'ai pas... Je n'ai pas grand-chose d'autre à offrir. Je..."

Une pensée le traversa. Une pensée terrifiante.

"Ne... Ne scelle pas mes pouvoirs pour toujours, s'il te plaît. J'ai... J'ai besoin de mes araignées. J'ai besoin d'elles. Pitié. Tue-moi, s'il le faut."

Il pouvait accepter de ne pas avoir sa magie à portée au sein du manoir. Que ses dons lui soient inaccessibles temporairement. Mais pour toujours ? Perdre ses amis, sa famille, sa raison d'être ? Il perdrait l'esprit. Il... Il...

"Je suis désolé. Pardon, pardon, pardon..."

Percival ne pouvait plus que s'excuser pitoyablement, sincèrement désolé, mais également apeuré. Parker avait tous les pouvoirs. S'il voulait le priver de ses araignées, il pouvait le faire, très probablement. Et Percival n'aurait plus rien. Plus rien, sinon sa triste, étrange et pathétique personne.
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Pouvoirs : Forces télékinétiques (niveau 4). Le pouvoir principal de Parker lui permet d’interagir avec son environnement à distance. En canalisant son énergie dans ses mains ou ses yeux, il peut faire usage de télékinésie avancée pour déplacer personnes et objets avec précision. Il est également capable de générer des ondes télékinétiques destructrices, un pouvoir encore très mal maitrisé, et est déjà parvenu à s'entourer d'un champ de force protecteur, bien que cette manoeuvre reste encore assez aléatoire.
Forces du mouvement (niveau 3). En usant de sa télékinésie sur son propre corps, Parker peut se propulser avec vitesse sur un très court laps de temps, ce qui lui permet par exemple de courir pendant quelques secondes contre un mur. En soutenant son propre poids par la force de son esprit, il peut se déplacer dans les airs, à mi-chemin entre la lévitation et le vol. Enfin, en se concentrant sur son corps au niveau cellulaire, il peut se téléporter d'un endroit à un autre dans un halo doré à condition de connaitre le lieu en question.
Déplacement de l'esprit (niveau 1). Parker est capable de projection astrale en déplaçant son esprit hors de son corps. Son corps astral est alors tangible et visible de tous, pendant que son enveloppe charnelle, elle, reste totalement inanimée.

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Message (#) Sujet: Re: Une araignée m'a dit [PV Parker]   Une araignée m'a dit [PV Parker] EmptyDim 8 Aoû - 22:20

Une araignée m'a dit...


Les paroles déchirantes de Percival s’échouaient contre les tympans de Parker avec une intensité à laquelle le sorcier ne s’était pas préparé. Était-ce là l’effet d’un pouvoir du demi-démon ? Ou s’agissait-il simplement de ce que l’on ressentait lorsque l’on s’apprêtait à tuer l’un de ses amis ? Le cœur de Parker battait à tout rompre, lui donnant la désagréable impression de drainer tout son sang loin de son cerveau, de le faire penser au ralenti.

Contre le plafond, Percy essayait de trouver des solutions, de marchander pour sa vie. Mais l’ainé des Halliwell était bien incapable de considérer le moindre de ses mots. Secoué par sa colère, il peinait toujours à déglutir. Percival le suppliait désormais de le tuer plutôt que de lui ôter sa magie. « Tais-toi Percy ! Ferme-là ! » lui ordonna-t-il entre ses dents en se donnant plusieurs coups contre les tempes, dévoré par la tristesse et incapable de réfléchir correctement.  

Il plongea ses yeux bleus dans ceux de Percy. Qu’y cherchait-il exactement ? Des preuves de son humanité ? Le Percy qu’il avait toujours connu était bien là ; si l’on mettait de côté ses révélations récentes, rien n’avait changé chez lui. Mais sa simple existence faisait de lui une menace, et en l’épargnant Parker savait qu’il condamnait sûrement à mort de futurs innocents.

Dans sa tête, la petite voix s’intensifiait. Putain Parks fais-le ! Qu’est-ce que tu attends ! Tu tues des démons tous les jours, celui-là n’y fait pas exception ! TUE-LE ! Le sorcier laissa s’échapper un sanglot étouffé et leva le second bras pour en finir. Étant donnée la composition de Percy, lui briser la nuque serait probablement la meilleure solution pour l’éliminer rapidement et sans douleur. « Je suis désolé Percy… » Il serra les mâchoires et poussa un cri de rage, contre Percy, contre lui-même, contre l’injustice profonde de ce putain d’univers magique qui lui pourrissait la vie depuis qu’il était devenu sorcier. Il ferma alors le poing… et se laissa glisser au sol, incapable de se résoudre à ce meurtre de sang-froid.

« J’peux pas. J’y arrive pas. » Parker se prit la tête entre les mains, appuyant son dos contre le fauteuil en osier renversé au sol. Il fit redescendre Percival du plafond délicatement, relâchant toute emprise télékinétique sur son corps lorsqu’il toucha le plancher. Le sorcier était à bout de souffle, tiraillé entre ses émotions et son devoir. Venait-il de commettre l’une des plus graves erreurs de sa vie ?

Il fixa Percy avec amertume. Jamais il ne lui pardonnerait de l’avoir forcé à faire ce choix et à vivre avec le poids des conséquences sur les épaules. « Est-ce que tu as déjà fait du mal à un Innocent ? » demanda-t-il d’un ton presque suppliant, comme pour implorer Percy de lui mentir. Mais c’est surtout sa pensée suivante qui lui glaça le sang. « Est-ce que tu en as parfois envie ? » Parker pourrait-il seulement vivre avec les réponses à ces questions, si elles n’étaient pas ce qu’il espérait de toute son âme ? Il n’en était plus si sûr.

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  • Un des nombreux enfants de la démone Arachné, qui attirait ses proies humaines pour mieux les consommer. Seul survivant, pour autant qu'il le sache.

  • Adopté par la sorcière qui a terrassé Arachné, alors qu'il n'était qu'un bébé.

  • Littéralement obsédé par les araignées, il est plus à l'aise en leur compagnie qu'auprès des humains.

  • Résiste au côté obscur principalement par respect pour sa mère adoptive, qu'il aime profondément.

  • Sommité dans le domaine de l'entomologie, il a publié de nombreux ouvrages et organise régulièrement des conférences. Il apporte aussi son expertise au musée d'histoire naturelle Kimball.

  • Il apprécie particulièrement se nourrir d'insectes.

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Message (#) Sujet: Re: Une araignée m'a dit [PV Parker]   Une araignée m'a dit [PV Parker] EmptyDim 8 Aoû - 23:15


Percival n'avait pas souhaité créer ce conflit, perturber Parker à ce point. Tout ce qu'il voulait, c'était partager sa vérité avec quelqu'un qui, c'était ce qu'il croyait, pouvait le comprendre. Il n'avait que sa mère dans sa vie, sa mère qui savait qui il était, qui avait choisi de le sauver quand elle aurait pu aisément le tuer, bébé d'une démone qui avait fait tant de mal. Elle lui avait offert une nouvelle existence. Une rédemption.

Mais peut-être n'était-ce pas assez. A cet instant, son futur était entre les mains de Parker. S'il désirait le tuer, il pouvait le faire. S'il voulait le défaire de ses pouvoirs, il en avait également la capacité. Percival n'osait pas croire que Parker pourrait l'épargner. Pour l'homme, Percy représentait tout ce qu'il abhorrait, les êtres contre lesquels il devait se battre, jour après jour. Peut-être était-ce un signe. Le destin qui décidait de mettre fin à son existence, avant que Percy ne puisse faire de mal à qui que ce soit. Au fond, c'était peut-être pour le mieux...

Face à l'ordre désespéré de Parker, Percival s'était tu, fermant à nouveau les yeux, essayant de contrôler sans y parvenir les spasmes qui agitaient ses mains, son corps tout entier. Peut-être était-ce une bénédiction, cette fin abrupte, mais cela ne l'empêchait pas d'avoir peur de mourir. D'être terrifié, face au pouvoir de Parker, piégé par sa propre vulnérabilité.

Et puis, soudainement, les mots d'excuse de son ami. Percival réouvrit les yeux, n'osant croire ce qu'il avait entendu. Le reste de ses paroles confirma les soupçons de Percy : Parker l'épargnait. Et pourtant, Percival ne parvenait pas à se réjouir de ce fait. Pas en voyant son ami dans cet état. Aussi bouleversé par cette vérité qu'il avait été forcé de digérer, d'accepter.

Dès lors qu'il fut au sol et libre de ses mouvements, Percival s'empressa de se recroqueviller, ses mains gantées se crispant sur ses genoux, douloureusement serrés contre son torse. Il peinait à calmer les sanglots, son souffle accéléré, les tremblements qui le secouaient... A cet instant, il n'avait qu'une envie, se réfugier dans sa chambre, avec ses araignées, et ne plus jamais en sortir. Il avait perdu la confiance de son ami et, plus encore, lui avait fait tant de mal... Percival n'avait jamais souhaité cela.

Enfonçant durement ses doigts dans la chair de ses jambes, Percival se focalisa sur la douleur physique et parvint difficilement à se calmer. Un "Je suis désolé." s'échappa de ses lèvres, devant le regard amer que Parker lui lançait, et qu'il ne parvenait pas à soutenir. Les questions de son ami le poussèrent à se mordre les lèvres, alors qu'il prenait le temps d'organiser ses pensées. Il y avait bien eu cet incident, durant son adolescence, mais il n'avait pas contrôlé ses pouvoirs, et n'avait pas vraiment fait de mal à son camarade. Juste très peur...

Néanmoins, il décida d'être honnête avec son ami, malgré le tourment que son honnêteté avait causé. Se balançant légèrement pour s'apporter un semblant de réconfort, yeux rivés vers le sol, il répondit d'une voix tremblante à la première question de Parker :

"Quand... Quand j'étais au lycée, il y avait ce garçon. Il... Il me détestait, sans jamais m'avoir parlé. Me faire souffrir était distrayant pour lui. Beaucoup de gens semblent trouver cela étrangement amusant. Il..."

Le souvenir restait profondément traumatique pour Percival. Il avait conscience que, ce jour-là, sa mère avait hésité à le tuer. Qu'elle ne l'avait pas fait uniquement parce qu'elle savait qu'il avait simplement manqué de contrôle. Parce qu'il n'avait pas souhaité que cela arrive. Une autre erreur lui aurait coûté cher...

Percival prit une profonde inspiration, son corps secoué à nouveau de petits tremblements :

"Il savait qu'il me ferait le plus de mal en... en s'en prenant à une araignée. Il s'est mis à la torturer, devant moi. C'était cruel. Sadique. J'étais désespéré. En colère. J'ai déclenché mon pouvoir sans le vouloir. La plupart des araignées qui ont été attirées sont venues me réconforter. Elles... Elles ont couvert mon corps, mon visage, pour me protéger du monde extérieur. Et quelques autres ont commencé à l'attaquer."

Il n'avait pas souhaité cela. Il ne voulait de mal à personne. Il voulait juste... Il souhaitait simplement qu'on le laisse en paix. Lui et ses araignées.

"Ma mère est intervenue et a sauvé la situation. Les araignées n'étaient pas venimeuses, elles ont juste fait très, très peur à ce garçon. Bien qu'il ait eu sa mémoire effacée, il a toujours gardé cette... phobie. Et il ne m'a plus approché. C'est la seule personne innocente à qui j'ai fait du mal un jour."

Innocent était un bien grand mot. L'adolescent l'avait martyrisé, avant de s'en prendre à ses petites bêtes adorées. Sans sa magie, se manifestant malgré lui, Percival n'aurait jamais pu se défendre contre lui, frêle et chétif comme il était.

"Je ne veux pas faire du mal aux innocents. Mais eux... eux n'ont pas ces scrupules. Ils s'en prennent à mes araignées, les écrasent, les intoxiquent. Encore, et encore, et encore."

La colère se faisait entendre dans sa voix, alors qu'il continuait à répondre à Parker, avec la franchise qui était malheureusement sienne.

"Je peux les comprendre, tu sais ? Les araignées. Leur vie ne vaut pas moins que celle des innocents que nous devons protéger. Elles... Elles ne méritent pas ce qu'elles subissent. Elles sont petites, fragiles, si vulnérables face à l'être humain. Pourquoi les écraser ? Elles ne cherchent qu'à vivre leur vie. Pourtant, elles sont détestées. Maltraitées. Brutalisées."

A cet instant, Percival n'était pas certain qu'il parlait seulement de ses araignées. Peut-être s'autorisait-il enfin à considérer les épreuves qu'il avait subi comme injustes. Les amis qu'il s'était fait jeune étaient marginaux, comme lui, et Percy les avait perdu de vue. Parker était le seul pour lui. Il pensait pouvoir se confier à lui, et être véritablement lui-même, être accepté tel qu'il était. Visiblement, ce n'était pas le cas.

"Je ne veux pas faire de mal. Je n'ai pas demandé à être né comme je suis. Trop humain pour être démon, trop démoniaque pour être humain. Je..."

Percival se mordit furieusement la lèvre inférieure, au point de la faire saigner.

"Ma mère, elle... elle m'aime parce que je fais tout ce que je peux pour être quelqu'un de bien. Parce que je lutte contre ma nature, et que cela me rend faible. Elle sait qu'elle pourrait me détruire d'un geste ou d'une formule, si elle commençait à se méfier de moi. Elle m'aime conditionnellement. Et je... je l'ai accepté."

Même si cela lui faisait plus de mal qu'il ne voulait l'admettre. Même si l'idée le rongeait, jour après jour.

"Je pensais naïvement que... que je pourrais être moi-même avec toi. Un peu plus qu'avant. Et que tu... tu comprendrais. Comme ma mère. Pardon. J'aurais dû garder le secret."

A cet instant, Percival se sentait seul. Plus seul que jamais. Une part de lui, naïve, voulait chercher du réconfort auprès de Parker. Mais il ne parvenait pas à déplier son corps et à s'approcher de lui. Au contraire, il resserra ses bras autour de son corps, soufflant d'une petite voix :

"Est-ce que... Est-ce que tu vas me tuer, Parker?"

Un frisson le saisit à cette idée. Il reprit difficilement, les yeux humides de larmes :

"Tu... Tu pourras dire à ma mère que je ne suis pas devenu mauvais ? Quand tu m'auras tué. Je... Je ne veux pas la décevoir. C'est la seule qui m'aime. Et je l'aime aussi. Ma... Ma maman."

La question s'était transformée en affirmation, un sanglot secouant ses derniers mots. Comme s'il n'y avait aucune autre possibilité. Comme si la mort de Percival n'était qu'un futur proche et inévitable. Malgré sa peur, Percy s'y était résigné. Au fond, mieux valait mourir de la main d'un ami... Et avant d'avoir réellement fait du mal à qui que ce soit.
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Forces du mouvement (niveau 3). En usant de sa télékinésie sur son propre corps, Parker peut se propulser avec vitesse sur un très court laps de temps, ce qui lui permet par exemple de courir pendant quelques secondes contre un mur. En soutenant son propre poids par la force de son esprit, il peut se déplacer dans les airs, à mi-chemin entre la lévitation et le vol. Enfin, en se concentrant sur son corps au niveau cellulaire, il peut se téléporter d'un endroit à un autre dans un halo doré à condition de connaitre le lieu en question.
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Message (#) Sujet: Re: Une araignée m'a dit [PV Parker]   Une araignée m'a dit [PV Parker] EmptySam 14 Aoû - 12:43

Une araignée m'a dit...


Parker balaya la sueur qui avait perlé sur son front pendant qu’il essayait de se convaincre d’assassiner son ami, sans succès. Ressaisis toi bordel. T’as jamais été faible. Commence pas aujourd’hui. Le sorcier serra les dents et se releva péniblement, ignorant ses jambes encore tremblantes de la vague d’adrénaline qui avait englouti son corps tout entier. Il n’était pas le seul à être dans un sale état, ceci dit. Le demi-démon gisait désormais au sol, recroquevillé et en sanglots. En temps normal, Parker aurait accouru à ses côtés pour le prendre dans ses bras et le consoler. Mais rien ne serait plus jamais normal entre eux.

Il fit de son mieux pour écouter les explications qui suivirent sans interrompre Percival ou perdre son sang-froid, et ce n’était pas chose facile. S’il pouvait compatir avec l’image du petit garçon maltraité que l’aranéologue renvoyait dans son esprit, il peinait pourtant à approuver l’usage de ses pouvoirs sur d’autres enfants. Après les explications de Percy, Parker se fendit donc d’un commentaire cinglant. « Tes araignées ne sont pas des Innocents, Percy. Elles n’ont pas d’âme. J’ai de la compassion pour ce que tu as vécu mais rien n’excuse le traumatisme que tu as imposé à ce gamin. » Il savait que ses paroles étaient dures, mais Parker ne pouvait s’offrir le luxe de se montrer tendre en cet instant précis. Il avait déjà failli à son devoir mystique en laissant la vie sauve au démon qui lui faisait face ; ses émotions ne pouvaient pas l’entrainer plus loin. Il ne les laisserait pas faire.

Face à lui, Percy cherchait à être accepté. Il voulait que son ami le comprenne, qu’ils partagent ensemble un secret qui les unirait davantage. Mais Parker n’avait plus rien d’autre à lui offrir qu’un visage de marbre. L’estomac retourné, il fit un geste de la main et attrapa par télékinésie la porte d’entrée dont il fit claquer le battant contre le mur, l’ouvrant violemment en grand. « Tu dois partir, Percival. » Il avait dit son prénom en entier, se refusant au surnom affectif qu’il usait la plupart du temps quand il faisait référence à son ami. Comment pouvait-il en être autrement ? Parker ne parvenait pas à vaincre le démon à cause de cette stupide amitié qui embrouillait son jugement, mais il ne pouvait pas pour autant mettre sa famille en danger. Ses frères et ses petites nièces vivaient au Manoir, et il devait penser à eux avant tout.

« Pars, et reste le plus loin possible de moi. » Son ton était froid et sans appel, donnant l’illusion de sa détermination la plus ferme. En réalité, l’esprit de Parker fourmillait de doutes. La détresse de devoir traiter ainsi cette personne qui avait tant compté à ses yeux lui fendait le cœur. Il tenta de se rappeler les paroles de Percy, ses pouvoirs, la manière dont il avait traumatisé un enfant, la façon dont il avait déjà tué, et le fait qu’il n’aurait pas hésité à éliminer Parker si leur situation avait été inversée, à en croire ses paroles initiales. Il avait face à lui un démon. Il tendit un doigt menaçant dans sa direction. « Et si un jour j’apprends que tu as fait ne serait-ce qu’une égratignure à un Innocent… » Il prit une profonde inspiration, comme pour se faire la promesse à lui-même. « Je te retrouverai et je te vaincrai. »

Sans un mot de plus, il laissa celui qu’il considérait désormais comme un intrus rejoindre le perron et claqua la porte derrière lui. Il retourna jusqu’au jardin d’hiver, constatant les dégâts sur le mobilier maintenant qu’il commençait à se calmer. Il ramassa la bouteille de scotch, heureusement intacte, et en avala une longue rasade. A cause de la place qu’occupait sa destinée magique dans sa vie, Parker avait peu d’amis. Ce jour-là, il en avait perdu un de plus.

Fin.


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